Le Bénin ne suspendra pas son processus électoral comme il en a reçu l’ordre de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp). Le pays a bel et bien organisé ses élections communales hier dimanche 17 mai. Cela a suffi pour mettre en rogne les avocats de Sébastien Ajavon, l’homme qui a provoqué cette décision de la Cadhp. En effet, c’est après qu’il ait saisi cette juridiction internationale, que le jugement demandant la suspension du processus électoral est tombé.
Donc, les avocats de l’homme d’affaires ont sévèrement critiqué la tenue du scrutin du dimanche. Ils pensent que leur client n’a plus la chance de participer à la Présidentielle de l’année prochaine. Julien et Marc Bensimhon ont clairement fait savoir dans les médias internationaux que le déroulement de ces communales a définitivement barré la route à leur client et aux autres candidats d’opposition sérieux qui ne pourront plus se présenter à la Présidentielle de 2021.
Il n’y a plus de pluralisme
En effet, selon le nouveau code électoral en vigueur au Bénin, les candidats au poste de président de la République doivent être parrainés par des députés ou des maires. L’Union sociale libérale de Sébastien Ajavon n’ayant pas pris part au scrutin, il est donc impossible pour l’homme d’affaires de prétendre accéder à la magistrature suprême.
Après avoir montré les préjudices de ce scrutin sur leur client, Mes Julien et Marc Bensimhon ont laissé entendre qu’il y a plus de pluralisme au Bénin. Ces élections municipales ont sonné définitivement le glas du pluralisme selon eux. Rappelons que cinq partis politiques ont participé à ces élections. Il s’agit de l’Union Progressiste, du Bloc Républicain, du Parti du Renouveau Démocratique et de l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau.
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