L’activiste panafricaniste Kemi Seba s’est montré heureux et fier concernant l’initiative du président malgache Andry Rajoelina, qui fait la promotion du covid-organics, une tisane à base d’Artemisia, pour lutter contre le coronavirus. Dans une interview accordée à un média africain, il a salué cette initiative, d’autant plus que l’Afrique est la plupart du temps inondée par des médicaments provenant du lobby « militaro-pharmaceutique ». Ceux-ci, commercialisés à un prix onéreux sur le continent noir et souvent proche des dates de péremption. L’essayiste franco-béninois a montré sa satisfaction, puisque selon lui, les Africains ont enfin des produits souverains pour se soigner eux-mêmes et par eux-mêmes.
Des tests scientifiques doivent être faits
L’écrivain béninois s’est dit touché et très ému d’avoir vu le président malgache prendre ses responsabilités, face aux recettes médicales du pays, qui existaient depuis bien longtemps, car l’Artémisia n’est pas apparu en 2020. Cependant, Kemi Seba a estimé que cela n’empêche pas que des tests scientifiques soient faits.
Selon ses dires, ces derniers doivent être effectués par des chercheurs africains patriotes et non corrompus par les grandes multinationales de l’industrie pharmaceutique et l’OMS de manière générale. Ainsi, il suggère que des essais médicaux soient réalisés sur une grande échelle de patients, pour tester l’efficacité du covid-organics.
« Le président malgache et sa potion magique »
Cela permettra non seulement de prouver que ce produit marche, mais aussi de faire taire ceux qui « essaient de décrédibiliser » les Africains. L’écrivain franco-béninois s’est également attaqué à la manière dont le covid-organics a été traité par les médias. Il a évoqué certains qui parlent « du président malgache et de sa potion magique », juste pour se moquer de lui. Il a expliqué cela par le fait que quand une personne de peau noire essaie de réussir, « l’impérialisme essaie de le détruire ». Pour empêcher cela, tous les Africains doivent faire bloc derrière cette initiative, tout en rappelant qu’il faut procéder aux tests. « La prudence n’exclut pas le contrôle » a-t-il ajouté.
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