Lundi, lors d’une allocution télévisée, le président vénézuélien aujourd’hui contesté par la communauté internationale, Nicolas Maduro, déclarait que son armée avait arrêté 13 «terroristes». Ces terroristes auraient été partie prenante d’un raid visant à le capturer. Pour Maduro, il n’y avait aucun doute, l’administration Trump était l’instigatrice du complot. Des allégations que le président américain avait tenu à démentir ce vendredi.
Nicolas Maduro accuse et…
Depuis, que les USA avait ouvertement et officiellement pris fait et cause pour son opposant, Juan Guaido, le président Maduro, n’avait jamais manqué de tirer à boulets rouges sur le président Donald Trump et de l’accuser de nombres d’exactions, notamment de violation régulière de la souveraineté du Venezuela. Ce lundi, au cours de son intervention télévisée, le président vénézuélien avait montré pour appuyer ses dires divers documents et équipements qui auraient appartenus aux assaillants présumés, deux en particulier : passeport américains, permis de conduire, cartes professionnelles de SilverCorp, une société de services de sécurité basée en Floride et des outils de communication de terrain.
Pourtant dès Mardi, le président Trump apprenant la détention des deux américains, avait promis au cours d’un point de presse à la Maison-Blanche, poursuivre les investigations les concernant. Mais il avait surtout insisté sur le fait qu’ils n’étaient ni de près ni de loin liés à une quelconque action de son gouvernement. Dans la soirée de ce même mardi, le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, reprenant les propos de Trump, avait affirmé que « le gouvernement américain n’avait rien à voir avec ce qui s’est passé au Venezuela ces derniers jours ».
…Donald Trump raille…
Les évènements, cependant, au cours de la semaine, avaient vu un ancien béret vert, John Goudreau revendiquer la responsabilité de l’attaque pour le compte de Silvercorp, la société de sécurité de Floride. Le but de la mission aurait été de « capturer vivant Maduro » et non de l’assassiner. De nouveaux éléments qui laissaient entrevoir une main noire des services de renseignements américains. Mais ce vendredi, le président américain, Donald Trump, voulant certainement couper court à toutes rumeurs, avait déclaré sur une chaine de télévision américaine : « Si je voulais aller au Venezuela, je ne n’en ferais pas un secret. Je n’enverrais pas un petit groupe, j’y enverrai une armée ».
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