Au Bénin, l’école a rouvert ses portes le lundi 11 mai dernier dans un contexte de crise sanitaire. Le ministre de l’enseignement secondaire qui a sillonné quelques collèges du département du Littoral pour constater de visu le démarrage des cours a tenu à rassurer les parents d’élèves. « Les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes n’ont aucune inquiétude à avoir parce que le gouvernement a pris toutes les dispositions. Les mesures qui sont prises ont été sérieusement étudiées et cela a fait son effet » a-t-il déclaré.
En ce qui concerne les enseignants, Kakpo Mahugnon fait savoir que le processus de dépistage au Covid-19 est déjà à leur niveau. Il précisera ensuite que ce dépistage n’est pas obligatoire. « Le processus de dépistage des enseignants n’est pas une obligation avant la reprise des cours. Ce n’est pas du tout une obligation. C’est une mesure supplémentaire que le gouvernement a ajouté pour que nous soyons rassurés » a-t-il clarifié.
« Même si un enseignant n’est pas dépisté il peut aller en classe »
Pour Kakpo Mahugnon, ce dépistage des enseignants se fera progressivement. Donc, même si un enseignant n’est pas dépisté il peut aller en classe parce que les mesures de distanciation sociale, de port obligatoire de masques de protection et de lavage des mains sont respectées, ajoutera l’autorité. Pour finir, il a de nouveau rassuré les parents d’élèves avant d’annoncer la tenue effective des examens de fin d’année.
« Que les parents d’élèves soient tranquilles l’école a bien repris et nous allons sauver notre année scolaire. Les examens de fin d’année auront bel et bien lieu. Que les uns et les autres se rassurent. Le gouvernement travaille pour la nation. Il n’y a donc aucune inquiétude à avoir » a-t-il déclaré. Notons que le dépistage de masse qui se déroule actuellement ne concerne pas uniquement les enseignants. Les agents de santé sont également pris en compte. C’est d’ailleurs eux qui sont sur la ligne de front.
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