Affrontements à Malanville : Les derniers chiffres avec le Préfet de l’Alibori

La situation à Goungoun dans l’arrondissement de Guéné dans la commune de Malanville désormais sous contrôle. Le gouvernement a déployé dans la localité un fort détachement militaire pour assurer la bonne circulation des personnes et des biens. Le préfet du département de l’Alibori s’est rendu sur les lieux pour ramener la paix sociale.

A en croire le Préfet de l’Alibori, Mohamadou Moussa interviewé par une radio locale, le bilan est lourd. Neuf (09) morts ont été enregistrés. « Mercredi, nous avons appris que les populations de Guéné et Goungoun voulaient réagir au motif que les peuhls seraient allés brûler leur champ. Dans ces nouveaux affrontements, nous avons encore enregistré un décès dans le rang des peuhls. Au total, on dénombre 09 morts depuis que ces affrontements ont commencé contrairement aux chiffres avancés ça et là », regrette Mohamadou Moussa.

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Plus d’inquiétude. La veille est maintenue, selon le préfet de l’Alibori qui a ajouté qu’il y a eu des échanges avec les autorités locales mais aussi des sensibilisations à l’endroit des  populations. « Dans la journée du mercredi 03 juin, nous avons tenu en personne des séances de sensibilisation, avec les élus communaux comme locaux ; surtout les chefs villages. La police républicaine avec les chefs villages sont en train de faire le tour des hameaux pour faire revenir le calme », rassure l’autorité préfectorale.

Pour le préfet de l’Alibori,  le calme est revenu. La population est consciente de ce que cette situation n’était pas bonne et que cette manière de réagir n’est pas indiquée, a-t-il annoncé. « C’est triste et nous avons pris les dispositions avec les responsables des deux communautés ; la sensibilisation se poursuit », a-t-il regretté.  

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Il faut aussi que justice (dédommagement, au financière, car les sensibilisations ne suffiront pas ) soit faite à l’endroit de ces populations qui sont déjà pauvres.

    C’est triste que ces type de conflits communautaires fassent plus de victimes que le coronavirus.

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