Le journaliste Ignace Sossou n’est plus en prison. Il a été libéré hier mercredi 24 juin après 6 mois passés derrière les barreaux de la prison civile de Cotonou. Content de sa liberté retrouvée il s’est refusé tout commentaire sur l’affaire qui l’a conduit dans l’univers carcéral béninois. En effet, l’homme avait été condamné en appel à 6 mois de prison pour « harcèlement par le biais de moyens de communication électronique ». Le procureur Mario Mètonou lui reprochait d’avoir travesti ses propos dans une série de tweets.
Le journaliste qui sortait donc hier de prison a indiqué qu’il n’était pas encore temps de parler de cette affaire mais que le moment viendra où il l’évoquera. Il refuse de parler pour l’instant parce que l’affaire est toujours devant de la justice. On aura plus d’éclaircissement avec Me Brice Houssou , l’un de ses avocats. Selon ses dires, le journaliste s’est pourvu en cassation contre la décision de la Cour d’appel de Cotonou. En clair, Ignace Sossou ne va pas seulement se réjouir de sa liberté retrouvée. Il demandera que le droit soit encore dit au niveau de la Cour suprême.
La Cour suprême va se prononcer
Me Brice Houssou rappelle qu’un journaliste ne doit pas se retrouver en prison pour ses écrits au Bénin. Nous allons continuer le combat pour que la juridiction suprême nous situe par rapport à la compréhension qu’il faut avoir des lois de la république, la loi portant code de la presse et la loi portant code du numérique, a-t-il poursuivi. Il faut dire que l’incarcération du journaliste a mis en rogne les organisations de défense des droits de l’homme comme Amnesty International. Reporters Sans Frontières (RSF) n’est également pas resté silencieux de même que les associations de journalistes du Bénin.
C’est donc à juste titre que M Sossou a remercié tout ce beau monde hier. « Je remercie toutes les organisations de journalistes qui se sont mobilisées pour ma libération. Aujourd’hui je suis un homme libre, je vous remercie très sincèrement » a-t-il déclaré.
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