France : grosse polémique sur la légitimité des élections de 2017

Devant une commission parlementaire le 10 juin dernier, les déclarations de l’ex-cheffe du Parquet national financier (PNF), Éliane Houlette continuent de bouleverser la droite. Face aux parlementaires, celle sous qui l’affaire François Fillon avait éclaté, a fait cas des “pressions” et un “contrôle très étroit” du parquet général.

Face aux polémiques soulevées par sa déclaration, elle a tenté, mais en vain d’apaiser la situation, en annonçant par voie de communiqué que ses propos avaient été déplacés de leurs contextes et les pressions dont elle a fait mention, ne portaient « pas sur les faits reprochés à monsieur Fillon ni sur le bien-fondé des poursuites », mais « étaient d’ordre purement procédural ». Face aux tollés, le président Emmanuel Macron, vendredi a saisi le Conseil supérieur de la magistrature pour des vérifications.

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Du côté de la droite, plusieurs voix se sont élevées à l’instar de Christian Jacob président des Républicains, ou de Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur. Les deux hommes politiques ont tous dit vouloir que lumière soit faite autour de l’affaire pour savoir si la pression avait été faite sur l’ex-cheffe du PNF, en dénonçant un processus judiciaire accéléré comme en 2017.

Le Garde des sceaux interpellé

« Les faits sont d’une extrême gravité. Avec des remontées d’informations, des demandes d’explications permanentes, on imagine que la procureur faisait remonter au Garde des Sceaux. On peut aussi imaginer beaucoup de choses ensuite. Jusqu’où ça remontait? (..) De quelle nature ont été les pressions ? Est-ce que cela a occasionné des diffusions d’information dans la presse, à qui remontaient ces infirmations? », s’est ainsi interrogé Christian Jacob. « Les dates font que ça débouche sur une mise en examen de François Fillon à quelques semaines avant le premier tour de la présidentielle », a-t-il ajouté. Le chef de file des députés LR a notamment appelé à ce que, le Garde des sceaux d’alors, Jean-Jacques Urvaos, soit entendu, rappelant que ce dernier a été condamné par la suite pour avoir levé le secret professionnel dans une affaire concernant le député Thierry Solère

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