Un policier français a été agressé par plusieurs jeunes. Les faits se sont déroulés dans la nuit du samedi au dimanche dernier, dans la ville de Lyon. L’information a été donnée par la victime, dans un entretien accordé à un média français. A l’en croire, il a été agressé alors qu’il rentrait chez lui avec sa compagne. Etant grièvement blessé et hospitalisé, il a fait savoir qu’il a été agressé par une douzaine de personnes. Le policier a expliqué qu’à son arrivée, il avait aperçu une grosse voiture qui faisait le tour du pâté de maison. Et avant, d’arriver devant le digicode, douze personnes se sont approchées de lui « par le côté » à une trentaine de mètres, et l'ont provoqué. Le traitant d’ « enculé de flic qui s’en est pris à [un] pote », une bastonnade s’en est suivie.
Il a été sauvé par des collègues
L’agent de police dit avoir reçu une quarantaine de coups de pieds derrière la nuque et la tête. « Et à chaque coup je sentais soit mes vertèbres craquer, soit ce début de flottement où vous commencez à être KO, où vous commencez à vous sentir partir. Donc à chaque coup, moi je commençais à me dire : est ce qu’à la prochaine je vais finir tétraplégique, ou est ce que je vais juste mourir » a-t-il confié au média. A ce moment-là, il s’est dit qu’il faut qu’il tienne le coup, jusqu’au moment où il n’en pouvait plus. Selon lui, ce qui l’a sauvé de cette agression c’était ses collègues qui étaient venus à temps et un voisin qui avait dit aux jeunes que « les policiers arrivent ».
Une enquête a été ouverte
Les agresseurs s’en sont également pris à la compagne du policier. Tous les deux se sont vus prescrire une incapacité totale de travail (ITT) respectivement de trois et 45 jours. Suite à cette agression, trois jeunes dont deux mineurs de 14 et 17 ans ont été mis en examen. Ce dernier et la personne majeure ont été placés en détention provisoire. Le dimanche, une enquête pour « violences volontaires avec arme et en réunion ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours sur une personne dépositaire de l’autorité publique et de violences volontaires en réunion sur le conjoint d’une personne dépositaire de l’autorité publique à raison des fonctions de cette dernière » a été ouverte.