Le débat sur le racisme lancé depuis le décès de l’afro-américain George Floyd continue d’occuper l’actualité. Ce vendredi 12 juin¸ les pays africains ont réclamé une ouverture des discussions sur ce phénomène. Ils ont en effet saisi le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU afin que cette instance organise un débat urgent sur le racisme et les violences policières. Il est revenu à l’ambassadeur du Burkina Faso auprès des Nations Unies à Genève d’écrire au nom des 54 pays du Groupe africain pour les questions des droits de l’Homme.
Un « Débat urgent… »
Dans cette correspondance, il est demandé un «débat urgent sur les violations actuelles des droits de l’homme d’inspiration raciale, le racisme systémique, la brutalité policière et la violence contre les manifestations pacifiques». Cette initiative des pays africains fait suite aux nombreuses manifestations qui ont lieu sur le continent noir depuis le meurtre de l’afro-américain par un policier blanc. Cette situation qui s’est produite à Minneapolis, aux États-Unis, est devenue un symbole mondial.
En Afrique du Sud par exemple cette situation n’a pas manqué de susciter des rassemblements. Dans ce pays touché par des années d’apartheid, l’appel des Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale) a permis de rassembler une centaine de personnes devant l’ambassade des États-Unis à Pretoria.
Trop de brutalité policière selon des manifestants…
L’objectif est de dénoncer le racisme, les violences policières et surtout marquer leur opposition contre les prises de position du président américain, Donald Trump. « Il y en a assez de la brutalité policière sur nos corps noirs », avait notamment déclaré Julius Malema, leader des EFF, après avoir rendu hommage à la victime en observant, un genou à terre, 8 minutes et 46 secondes de silence, le temps de l’immobilisation de George Floyd, qui a abouti à sa mort.
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