Police française : un collectif dénonce un racisme structurel

Le collectif Urgence notre police assassine a dénoncé les violences commises par la police française. L’information a été donnée par un média français. « Ce collectif existe depuis huit ans, il est constitué essentiellement de familles de victimes qui ont perdu un proche à la suite d’opérations policières. Depuis des années, nous dénonçons ces violences systémiques et ce racisme structurel au sein de la police. On l’a bien vu avec les révélations du groupe Facebook qui existe et les propos racistes, fascistes et xénophobes… cela ne nous choque pas » a déclaré la fondatrice du collectif Amal Bentounsi.

Ne plus jamais rester dans le mutisme

Elle a fait savoir que l’organisation s’insurge contre l’impunité de la police et le « racisme structurel » qui domine à l’intérieur de la police, tout en affirmant qu’on veut leur faire croire que « ça n’existe pas ». Amal Bentounsi a également condamné le fait qu’on doit lutter deux fois plus, quand on est victime des forces de l’ordre. Le message de son collectif est de ne plus jamais rester dans le mutisme. Evoquant par ailleurs les milliers de personnes ayant manifesté ces derniers temps contre les violences policières dans l’hexagone, elle a rappelé qu’ « il aura fallu qu’il y ait un symbole, l’affaire George Floyd aux États-Unis ». La fondatrice de Urgence notre police assassine a fait comprendre que le collectif revient de loin, puisque des marches avaient été organisées.

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Des manifestations en France

Ils ne se sentaient cependant pas écoutés. «Ce que nous faisons depuis des années, c’est réclamer de la justice dans toutes les affaires. Au-delà de l’affaire Traoré, il y a toutes les autres affaires… » a-t-elle ajouté. Notons que depuis la mort de George Floyd dans la ville de Minneapolis aux Etats-Unis, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les violences policières. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs pays du monde entier, notamment en Grande-Bretagne et en Belgique. Dans l’hexagone des manifestations se sont également déroulées, avec des personnes qui ont demandé justice pour Adama Traoré, un jeune de 24 ans mort en 2016 au cours d’une arrestation policière.

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