Russie : Un proche de Poutine dénonce un complot des occidentaux

Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de la fédération de Russie, a assuré que les pays de l’occident veulent propager le séparatisme dans la fédération. Dans une interview accordée à un média russe, il a accusé ces pays de vouloir déstabiliser la Russie, avant la tenue du référendum sur la réforme constitutionnelle le 1er juillet 2020. Celle-ci doit permettre au président russe Valdimir Poutine de briguer deux nouveaux mandats. Il a estimé que les réseaux d’influence occidentaux prennent actuellement de puissance. A l’en croire, ces derniers agissent par le biais des associations russes, dans le but de répandre dans les régions et les républiques « le nationalisme et le séparatisme, en vue de diviser la société ».

« Dissoudre les valeurs spirituelles »

Au cours de son intervention, Nikolaï Patrouchev a mis en garde contre le fait que les occidentaux veulent faire pression sur la Russie, pour « dissoudre les valeurs spirituelles, morales, culturelles et historiques », qui sont les fondements de l’Etat russe, mais aussi « briser l’identité russienne ». Cela, dans l’objectif de pouvoir manipuler la conscience collective des Russes. Au rang de ces acteurs, l’ancien directeur des services de renseignement russes a cité le réseau de fondations Open Society créé par le milliardaire américain Georges Soros, l’Institute of modern Russia, certaines organisations comme la National Endowment for Democracy (NED), l’Agence des Etats-Unis pour le développement international et le département d’Etat américain (Usaid).

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L’occident finance l’opposition

Le proche du régime de Vladimir Poutine, a également indiqué que l’occident finance l’opposition qui ne siège pas au Parlement, ainsi que les structures pro-occidentales. Nikolaï Patrouchev a par ailleurs désigné les pays Baltes, en tant que plaque tournante des échanges entre l’Occident et les forces de déstabilisation dans le pays. Il a déploré qu’« au Forum pour une Russie libre, qui se tient régulièrement en Lituanie, on étudie les nouvelles formes de contestation citoyenne, et en Lettonie on forme des journalistes russes ‘indépendants’».

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