La préfecture de police de Paris s’est prononcée sur la polémique qui est née sur les réseaux sociaux suite à la diffusion des images d’un policier portant des tatouages d’une croix de fer au bras. Par le canal de Europe 1, la préfecture de police de Paris a fait savoir qu’il est imposé aux personnels des obligations déontologiques «de neutralité, d’impartialité, de dignité et d’exemplarité ». Ainsi le port de tatouages de barbe ou de tout autre accessoire de mode ne devrait pas violer ces obligations déontologiques.
« Tatouage néo-nazi »
« Les tatouages permanents ou provisoires ne sauraient être admis dès lors qu’ils constituent un signe manifeste d’appartenance à une organisation politique, syndicale, confessionnelle ou associative ou s’ils portent atteinte aux valeurs fondamentales de la Nation. », a martelé la préfecture de police de Paris. La hiérarchie policière de Paris n’a pas manqué de préciser que le cas du policier dans le 10eme arrondissement de Paris est en étude.
Rappelons que cette polémique est née suite à la diffusion par un internaute sur le réseau social de l’oiseau bleu d’une image où il accusait l’agent de porter « un tatouage néo-nazi ». L’agent de police s’était fait dessiner sur le bras beaucoup de croix noires, ayant aussi comme nom : croix de fer.
Ce type de croix qui continue de symboliser l’armée nationale allemande a un également symbole controversé à cause de l’utilisation qui avait été faite lors du Troisième Reich à des fins de propagande. Plusieurs décennies après le régime Adolf Hitler, la croix de fer est perçue comme un symbole de gangs de bikers.
Laisser un commentaire