Adama Traoré : la famille attaque en justice un témoin-clé

Un après-midi de juillet de 2016  à Beaumont-sur-Oise, une petite ville au nord de Paris, Adama Traoré était sorti avec son frère aîné, Bagui. Ce soir-là, Adama sans pièces d’identité sur lui, va se retrouver avec son frère dans un malheureux concours de circonstances qui conduira à son décès en garde à vue quelques heures plus tard. C’était bientôt son 24e anniversaire. Les circonstances inexpliquées de la mort d’Adama, les allégations de camouflage de l’État et la lutte de sa famille pour la justice, en ont fait l’un des cas les plus médiatisés de France en matière de violences policières présumées.

Il y a quelques semaines ; alors même que des années auparavant, la justice française avait conclu à la non responsabilité des gendarmes dans l’interpellation tragique ; un autre juge décidait de la réouverture du dossier d’instruction. Du coup les investigations avaient repris et les auditions, de plus belle. Mais ce jeudi, la famille annonçait vouloir porter plainte contre l’un des témoins entendus par l’instruction, pour « témoignages mensongers».

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La Famille Traoré maintient la pression

La plainte de la famille aurait été déposée près le Parquet de Paris. Selon la plainte, un des témoins clés de l’instruction, un homme chez qui Adama se serait réfugié alors qu’il était poursuivi par les gendarmes, se serait un trop écarté de ses précédentes déclarations. L’enjeu de cette nouvelle instruction étant de déterminer si c’était bien des antécédents de santé qui avaient entrainé le décès d’Adama Traoré, ou plutôt la sévérité et lé brutalité de son interpellation.

En l’occurrence, le témoin suscité avait le 2 juillet dernier fait devant le juge d’instruction des déclarations qui selon l’avocat de la famille Traoré, étaient incohérentes et contradictoires. Ajoutant quatre années plus tard des détails dont il ne se serait pas « rappelé » au moment de ses premières contributions. Pour la famille, l’homme se rendait ainsi coupable de « témoignages mensongers » ; et risquait si la plainte était validée par le parquet de Paris, d’être accusé de « faux témoignage ». Un délit puni de cinq années de prison.

Une réponse

  1. Avatar de Bayle
    Bayle

    Comment ose t on parler encore de cette famille!!!!! Ils devraient tous être en tôle ils ne sont pas credibles

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