La pandémie relative au nouveau coronavirus a fait une nouvelle victime au sein de la classe politique américaine. Il s’agit de Herman Cain. Le septuagénaire qui est membre de la formation politique de l’actuel président américain et ancien candidat à la primaire républicaine en 2012 avait été hospitalisé au début du mois de juillet suite à sa contamination à la Covid-19. Quelques jours plus tôt, il avait participé à la rencontre politique à polémique organisée par Donald Trump à Tulsa dans l’Oklahoma.
Rien ne prouve qu’il a chopé le virus à Tulsa selon ses proches
L’annonce de son décès a été faite par le biais d’un communiqué diffusé sur son site internet. «Herman Cain, notre patron, notre ami, qui était comme un père pour beaucoup d’entre nous, est décédé», avait annoncé le rédacteur de son site web, Dan Calabrese. « Il se trouve en présence du Sauveur qu’il a servi en tant que pasteur associé de l’Antioch Baptist Church d’Atlanta, et se prépare à recevoir sa récompense», a notamment indiqué le communiqué.
Le rédacteur du site avait tout tenu à marteler qu’il n’avait pas été prouvé que l’illustre disparu avait contracté la maladie suite à sa participation à la rencontre politique organisée par Donald Trump à Tulsa dans l’Oklahoma. Les messages de condoléances fusent de toute part depuis l’annonce de la nouvelle de son décès. «Herman Cain incarnait le rêve américain et représentait le meilleur de l’esprit américain», avait publié comme message la porte-parole de la Maison-Blanche, Kayleigh McEnany.
Des hommages…
La directrice de campagne en 2011 de l’illustre disparu a par contre fait remarquer toute son amertume suite aux diverses publications après son décès. «Je suis très attristée d’apprendre le décès de mon ancien chef, Herman Cain. Je me prépare à la cruauté de ceux qui diront sur Internet qu’il méritait d’attraper la Covid et de mourir en raison de ses positions politiques. Nous vivons une époque sombre. Mais ils ne le connaissaient pas, moi oui», avait laissé lire Ellen Carmichael sur le réseau social de l’oiseau bleu.
Laisser un commentaire