Les avocats du nouveau ministre français de l’intérieur, Gérald Darmanin, ont fustigé de « fausses informations et des propos diffamatoires » concernant les accusations de viol qui visent leur client. Ils ont donné l’information dans un communiqué transmis à un média français ce mardi 21 juillet 2020. Me Mathias Chichportich et Me Pierre-Olivier ont mis l’accent sur le fait que « Gérald Darmanin n’a jamais, en aucun cas, échangé une intervention – qu’il n’avait d’ailleurs pas le pouvoir de faire aboutir -, en contrepartie d’une faveur sexuelle. Il a toujours fermement contesté cette accusation ou un quelconque abus de pouvoir notamment lors de son audition le 8 février 2018 ».
Gérald Darmanin aurait fait miroiter son soutien à la plaignante
Ils ont par ailleurs ajouté se réserver le droit de « poursuivre désormais tout propos diffamatoire ». Depuis 2017, l’actuel ministre de l’Intérieur a fait l’objet d’une plainte venant d’une femme, Sophie Patterson-Spatz. En 2009, elle l’avait sollicité pour essayer de faire annuler une condamnation. A en croire la plaignante, Gérald Darmanin lui aurait fait miroiter son soutien, et elle se serait sentie obligée de « passer à la casserole ». Début 2018, sa plainte avait d’abord été classée sans suite. Le bureau du procureur avait expliqué que les investigations « n’ont pas permis d’établir l’absence de consentement de la plaignante et n’ont pas caractérisé davantage l’existence d’une contrainte, d’une menace, d’une surprise ou d’une quelconque violence à son endroit ». Sophie Patterson-Spatz avait par la suite déposé une plainte avec constitution de partie civile, pour obtenir la désignation d’un magistrat instructeur.
Il n’était pas nécessaire d’enquêter davantage
Une juge avait cependant rendu « une ordonnance de non-lieu à informer », indiquant que les faits reprochés n’étaient pas constitués et qu’il n’était pas nécessaire d’enquêter davantage, au regard des informations. La décision avait été contestée par la plaignante, mais l’appel avait été jugé hors-délai. La Cour d’appel avait été obligée par la Cour de cassation de réexaminer la question en novembre 2019. Elle a ordonné la réouverture des investigations à la mi-juin dernière. Le ministre quant à lui, assure qu’il était question d’une relation librement consentie. Jointes par le média, les avocates de la plaignante, Me Marjolaine Vignola et Me ElodieTuaillon-Hibon n’étaient pas disponibles dans l’immédiat.
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