Fermeture du consulat chinois à Houston : Pékin dénonce une provocation

Le gouvernement chinois a annoncé avoir été contraint par les USA de fermer son consulat de Houston, dans l’Etat du Texas. L’information a été donnée ce mercredi 22 juillet 2020 par Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise. Face à la presse, il a estimé qu’il « s’agit d’une provocation politique lancée unilatéralement par la partie américaine, qui viole gravement le droit international ». Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a fait savoir que la Chine fustige avec fermeté « cette action scandaleuse et injustifiée », tout en menaçant les Etats-Unis de « représailles ».

Des documents qui auraient été brûlés

Wang Wenbin n’a cependant pas donné de précision sur le motif évoqué par Washington pour fermer le consulat. A en croire plusieurs médias de la ville de Houston, le consulat a fait appel à des sapeurs-pompiers, pour certains documents qui auraient été brûlés dans la cour du bâtiment. Sur Twitter, la police de Houston a fait savoir que de la fumée avait été aperçue, mais que les agents de police n’avaient pas reçu l’ordre d’entrer à l’intérieur du bâtiment. Néanmoins, un porte-parole du département d’Etat américain a assuré que le consulat a été fermé « afin de protéger la propriété intellectuelle américaine et l’information privée des Américains ».

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900 000 ressortissants chinois

En marge d’une visite du chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo à Copenhague, Morgan Ortagus, porte-parole du département d’Etat, a affirmé que « la Convention de Vienne dit que les diplomates d’Etat doivent  »respecter les lois et règles du pays hôte » et  »ont le devoir de ne pas interférer dans les affaires internes de cet Etat »». Notons que la Chine a cinq consulats sur le territoire américain. Celui situé à Houston, dans le Texas, compte 900 000 ressortissants chinois inscrits dans les registres et a été ouvert 1979. Par ailleurs, la décision américaine intervient dans un contexte de relations diplomatiques troubles entre Pékin et Washington, notamment sur les accusations d’espionnage et la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong.

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