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La Chine annonce des mesures contre 4 médias américains

Xi Jinping (Li Gang/Xinhua via AP)

Entre la Chine et les Etats-Unis, ce n’est toujours pas le parfait amour. Ce mercredi 1 juillet, Pékin a annoncé certaines mesures qui ont été prises contre Associated Press, United Press International, CBS et la radio NPR en réaction aux précédentes décisions américaines qui touchaient certains médias chinois. Il est demandé à ces différents organes qui interviennent sur le sol chinois de fournir dans un délai de sept jours la liste de leurs employés, de leurs biens immobiliers et de leurs opérations financières en Chine.

Représailles nécessaire selon la Chine…

 L’annonce de ces mesures a été faite par Zhao Lijian, un porte-parole de la diplomatie chinoise lors d’une rencontre qu’il a faite avec les hommes des médias. Pour l’officiel chinois, cette décision intervient en guise  « de représailles tout à fait nécessaires contre la répression déraisonnable [de l’administration américaine]à l’encontre des médias chinois aux Etats-Unis ». Le mois dernier, l’administration Trump avait pris une décision pareille contre les acteurs des médias chinois intervenant aux Etats-Unis.

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Des antécédents entre la Chine et les Etats-Unis

 Les autorités américaines ont en effet modifié le statut de quatre médias chinois. Les traitant d’« organes de propagande » de Pékin, leurs bureaux aux Etats-Unis sont considérés comme des « missions diplomatiques étrangères ». Au nombre de quatre, ces médias ont l’obligation de notifier au département d’Etat américain la liste de leur personnel et de leurs biens immobiliers.

Notons que quelques mois plus tôt, les Etats-Unis avaient déjà pris une décision pareille contre les médias chinois. Au mois de février, la Chine avait également procédé à l’expulsion de trois journalistes de Wall Street Journal (WSJ). A en croire que les autorités chinoises, cette décision était liées à une publication jugée « raciste ». Il s’agit de deux ressortissants américains et du reporter d’origine australienne Philip Wen. A l’époque, ils ne disposaient que de cinq jours pour quitter le pays.

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