France : Menacé de mort dans une lettre, Darmanin se tourne vers la justice

En France, le nouveau ministre de l’intérieur peut se targuer d’arriver à focaliser à lui seul, l’attention des français sur la Place Beauvau. Depuis sa nomination au poste de premier policier de France, Gérald Moussa Darmanin, a vu contre lui se lever moult protestations et récriminations pour, ce que la presse française avait appelé, ses « ennuis avec la justice ». Mais ce Mardi, le ministre passant du rôle d’accusé à celui de plaignant, avait réclamé de la justice de son pays de bien vouloir ouvrir une investigation sur des menaces de morts qu’il aurait reçu à son travail, Faubourg-du-Roule dans le 8ᵉ arrondissement de Paris.

Darmanin porte plainte…

Le ministre Darmanin avait beau représenter selon les observateurs, le type même du fonctionnaire émérite qui avait su par la force de son travail s’attirer reconnaissance et honneurs ; il n’en demeurait pas moins que le jeune ministre de 37 ans était arrivé dans les hautes sphères du pouvoir avec du plomb dans l’aile. En 2017, peu de temps après être devenu ministre de M. Macron, au portefeuille de ministre de l’Action et des Comptes publics ; une collègue, Sophie Spatz, l’a accusé de l’avoir violée en 2009.

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Darmanin était alors fonctionnaire au siège du parti au service juridique et conseiller municipal de Tourcoing, dans le nord du pays. Il a toujours soutenu que la rencontre était consensuelle. L’affaire sera maintes fois classée et la plaignante déboutée, mais en juin dernier la Cour d’Appel de Paris ordonne la réouverture du dossier. Dans la foulée, Darmanin nommé ministre de la sécurité, se retrouvait dans une posture qui faisait de lui, le Patron de la police d’enquête qui devra mener des investigations sur lui.

Une posture qui avait soulevé moult réactions et protestations de féministes et de détracteurs du président français. Ce Mardi, le ministre de l’intérieur, disant avoir reçu des menaces de mort au ministère de l’intérieur, avait décidé de porter plainte. Les menaces, portées au travers d’un courrier adressé Place Beauvau, et dont des passages avaient été révélées par la presse française, étaient pour le moins explicites. Le ministre y était traité de d’ « ordure », de « violeur » et de « pourriture »; dont les auteurs de la lettre promettaient de « s’occuper« , lui assurant qu’il mettrait des « heures à crever ».

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