Propos de Darmanin sur les violences policières : la famille de C. Chouviat scandalisée

Gérald Darmanin (LUDOVIC MARIN / AFP)

Il y a quelques heures, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, affirmait s’étouffer, en entendant les mots « violences policières ». Depuis, le tollé n’en finit plus. En effet, de nombreuses voix se sont élevées pour critiquer la sortie du ministre, tandis que la famille de Cédric Chouviat, décédé suite à une interpellation trop musclée, a décidé de réagir.

Dans un communiqué de presse, les avocats de la famille Chouviat, Me William Bourdon, Arié Alimi et Vincent Brengarth. Ont affirmé que la sortie du ministre n’avait pas lieu d’être et qu’elles témoignaient d’une certaine forme de mépris et de cynisme à l’encontre des familles touchées par les disparitions de proches, suite à des actions policières. 

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La famille Chouviat, en colère

De fait, la famille Chouviat a rebondi sur l’actualité, invitant le ministre à se concentrer sur sa propre affaire, plus que celles des autres. Accusé de viol, Gérald Darmanin est également critiqué par une frange de la population qui estime qu’un représentant étatique, ne peut être en poste si une telle plante a été déposée à son encontre. La procédure, classée sans suite, a finalement été rouverte début juin. 

Gérald Darmanin, un ministre critiqué

Dans les faits, Darmanin a estimé que la police exerçait une violence légitime. Celle-ci doit toutefois rester dans l’ordre du raisonnable. Encadrée, cette violence sert les intérêts des citoyens, qui, à ses yeux, sont dès lors plus en sécurité. Dès que cette violence exercée sors du cadre légal, alors des sanctions doivent être imposées. Cédric Chouviat, père de famille de 42 ans, est décédé des suites d’une fracture du larynx. Selon l’IGPN, ce dernier a été victime d’un étranglement arrière, qui n’a pas été mentionné dans les rapports de police.

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