Sauvée après un appel à l’aide sur TikToK

Police du Canada - Crédit : Pierre Roussel/NEWSCOM/SIPA

Les réseaux sociaux sont souvent utilisés pour communiquer entre amis, faire le buzz et aussi surtout pour lancer de fausses nouvelles. Beaucoup s’en servent également pour raconter ce qu’ils vivent au fond d’eux espérant un bon samaritain qui puisse leur venir en aide. C’est le cas d’une jeune fille de 14 ans au Nouveau-Brunswick, une province canadienne qui a pu avoir la vie sauve après avoir lancé un cri de détresse sur le réseau social TikTok.

Dans une vidéo que la jeune fille avait postée sur le réseau social jeudi dernier, elle avait annoncé qu’elle allait se suicider à 00h de ce jour-là même. Mais contrairement aux 6000 autres personnes qui ont visionné la vidéo sans la prendre au sérieux, une jeune fille de 11 ans, Emma a été inquiétée par le cri de détresse de la fille qui, de commun accord avec sa mère ont décidé d’avertir la police.

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La santé mentale, l’intimidation, ce sont des choses qui doivent être dénoncées

« Emma a eu le réflexe de se dire que c’était un appel au secours et que c’était sérieux. On en a déjà parlé ici. […] La santé mentale, l’intimidation, ce sont des choses qui doivent être dénoncées. Ce n’est pas “stooler” d’en parler, c’est de faire son devoir de citoyen », a indiqué Caroline Thériault, la mère de Emma qui s’est réjouie de la réaction de son enfant. Pour la petite Emma, il s’agissait d’une alerte sérieuse, qu’il ne fallait pas prendre à la légère. « Je me disais qu’au pire, je serais dans le trouble. Je me suis dit “la vidéo est sérieuse, je vais la montrer à ma mère et il y aura peut-être des conséquences, mais au moins j’aurai fait la bonne chose” », a-t-elle déclaré.

« On devrait être plus à l’affût »

Une fois qu’elles ont alerté la police, elle aussi à son tour a pris au sérieux l’affaire qu’elle a confié à la Gendarmerie royale du Canada qui a fini par retrouver la jeune fille en détresse au Nouveau-Brunswick, qu’elle a conduite à l’hôpital. « On devrait être plus à l’affût, et être plus compréhensif quand nos enfants nous parlent de situations comme celle-là, de ne pas juste se dire ça me cause du trouble d’appeler la police. Il faut s’impliquer et prendre ça au sérieux, » a conseillé Mme Thériault, enseignante à la polyvalente Armand-Corbeil de Terrebonne.

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