Aux USA, contrairement à ce que pourrait laisser envisager les différentes procédures de déconfinement et de déverrouillage en cours, les nouvelles n’étaient pas bonnes. La crise sanitaire était loin de se résorber et les autorités sanitaires n’avaient de cesse de sonner l’alarme quant à la montée dangereusement exponentielle du taux de contamination sur le territoire. Mais Washington semblait prendre la mesure du problème puisque ce mercredi, une alliance de laboratoires travaillant à l’élaboration d’un vaccin anti covid-19, annonçait que les USA avaient accepté de financer le vaccin en cours.
Plus d’un milliard de dollar pour un vaccin
Devant une pandémie qui tarde à se résorber, la seule solution semble encore les vaccins. De nombreux de ces vaccins sont en élaboration de par le monde piloté par presque tous les grands groupes pharmaceutiques avec souvent le partenariat efficient de grandes unités de recherches universitaires. Et selon l’OMS, ils auraient tous des chances raisonnables d’être efficaces. Aussi, le président Donald Trump à l’instar de son alter ego brésilien, Jair Bolsonaro ; a-t-il choisi lui aussi de parier, sur un vaccin en élaboration.
En juin, le Brésil acceptait de financer à hauteur de plus d’une centaine de million de dollars, le vaccin expérimental de l’Alliance AstraZeneca/ Université d’Oxford. Le choix américain, lui s’était porté sur l’Alliance germano-américaine Biontech/Pfizer. Et la mise était à la hauteur des attentes du pays : 195 milliards de dollars pour environ 100 millions de doses.
Ce mercredi donc selon un communiqué conjoint délivré par les deux groupes pharmaceutiques, l’alliance en acceptant les subsides américaines s’était engagé à livrer des doses aux américains selon les instructions du gouvernement, et à titre gracieux. Mais il fallait en attendant que l’un des quatre vaccins en expérimentation de l’Alliance, s’avère sûr et efficace en passant tous les essais cliniques exigés et reçoive l’approbation réglementaire.
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