Le quotidien au Bénin par ces temps se résume à la naissance des mouvements de soutien et de suscitation de la candidature de président Patrice Talon à l’élection présidentielle de 2021. Et plus les jours passent plus des jeunes, des femmes, des dignitaires des cultes endogènes montent au créneau pour demander l’homme qui a fait la promesse et le serment de faire un mandat unique de se positionner pour 2021. Ces agissements font réagir d’autres Béninois. Certains ont même déjà côtoyé le locataire de la Marina. Benoît Illassa en est un.
L’ex-ambassadeur du Bénin auprès de l’Organisation internationale de la francophonie (nommé par Talon) estime que le président ne va pas s’émouvoir, pour l’instant, des agitations de ses courtisans. Selon lui, «le Président TALON n’annoncera sa décision que courant décembre 2020 ». Et à ce moment-là, il va apprécier en toute objectivité. Il rappelle que c’est courant octobre 2015 que l’actuel président avait annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2016. Alors, il trouve qu’il ne faut pas se laisser «distraire par les paresseux et les nullards qui s’agitent aujourd’hui ». Car, poursuit-il «la situation est nettement plus compliquée pour les érudits qui prennent le temps de l’analyse et de l’observation ». Mieux, «il y a beaucoup de potentiels candidats de valeur dans nos rangs pour qui, ni l’argent, ni les lambris dorés des palais de la République ne sont les moteurs de la pensée systémique !!! ».
Des agitateurs opportunistes
Benoît Illassa n’est pas allé de main morte pour fustiger le comportement de ces personnes qui appellent à un second mandat du chef de l’Etat. Il relève que, «à sa décharge, le président Patrice TALON n’a rien dit encore concernant 2021 ». Mais, «comme toujours, ce sont les tonneaux vides qui font du bruit. Ceux-là même dont l’intelligence est limitée et qui pour la plupart n’ont aucun niveau intellectuel ». A l’en croire, «ils végétaient dans la misère noire avant le Nouveau Départ ». Et donc, il faut comprendre qu’ils ont peur de se retrouver, en cas d’alternance, «dans leur ghetto originel ». Il précise que ces agitateurs ne font jamais une analyse de fond ni ne produisent une contribution digne. «Ils sont dans le registre de la famille, parents et alliés qui ne rendent aucun service ni à la nation béninoise, ni au Président lui-même », soutient-il.
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