Choisi par ses pairs républicains comme le candidat pouvant représenter le parti à la présidentielle du 3 novembre prochain, Donald Trump acceptera officiellement son investiture ce jeudi soir depuis le jardin de la Maison blanche. Se considérant comme la meilleure alternative pour les USA, M. Trump, largement distancé de son challenger Joe Biden dans les sondages, croit en une reproduction des événements de 2016.
Mauvaise gestion de la crise du coronavirus, crise économique, vagues de mouvements sociaux contre les violences policières et le racisme sont autant d’éléments qui témoignent contre l’actuel locataire de la Maison Blanche et qui se croit tout de même irremplaçable. « Je suis le seul rempart entre le rêve américain et l’anarchie, la folie et le chaos » a estimé ces jours-ci Donald Trump, qui croit en un chaos total, si le pays tombe dans les mains des démocrates. « Si nos opposants l’emportent, personne ne sera en sécurité dans notre pays, » déclarait-il lors d’un déplacement à Arlington, en Virginie.
Violences inutiles
Par rapport aux mouvements de protestations qui ont cours dans le pays et auxquelles se sont ajoutées les manifestations et violences dans la ville de Kenosha (Wisconsin), où un jeune Afro-Américain, Jacob Blake, a été blessé par des policiers, le vice-président Mike Pence a attaqué Biden là-dessus. « La semaine dernière, Joe Biden n’a pas dit un mot sur la violence et le chaos dans lesquelles plongent des villes à travers le pays », a lancé hier Mike Pence. Pourtant, l’ancien vice-président de Barack Obama a condamné les « violences inutiles », tout en exprimant sa solidarité aux manifestants et en dénonçant une nouvelle fois le « racisme généralisé ».
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