Donald Trump saisit la cour suprême pour son compte twitter

Ce jeudi, le président américain Donald Trump revenait sur  une décision de justice rendue l’année dernière. En juillet de l’année dernière, la justice américaine avait dénié au président américain le droit de bloquer des abonnés de son compte officiel twitter. Ce jeudi, la Maison-Blanche demandait à la Cour suprême d’annuler la précédente décision au motif qu’elle allait à l’encontre du Premier amendement à la Constitution des Etats-Unis de 1791. Celui en rapport avec la liberté d’expression.

Trump veut pouvoir bloquer… en toute liberté

Parce que M. Trump utilise Twitter « comme un canal officiel de communication » pour gérer les affaires du gouvernement, il ne peut pas empêcher certains américains de lire ses messages et de s’engager avec lui dans des conversations parce qu’il n’aime pas leurs opinions. C’est en substance ce qu’avait statué à l’unanimité, un panel de trois juges de la Cour d’appel des États-Unis, à New York, en juillet 2019. De ce fait, le président Trump a violé la Constitution en empêchant les gens de suivre son compte Twitter parce qu’ils le critiquaient ou se moquaient de lui.

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Une décision saluée alors par les détracteurs du président américain, bloqués par lui sur Twitter et qui étaient les personnes qui avaient, auprès de la justice américaine, porté plainte. Pour Jameel Jaffer, directeur du ‘’Knight First Amendment Institute’’ de l’Université de Columbia, qui représentait un groupe d’utilisateurs de Twitter qui ont été bloqués par M. Trump, les comptes de médias sociaux des officiels d’Etat seraient parmi les forums les plus importants pour le public pour discuter de la politique du gouvernement.

Ce jeudi, l’administration Trump revenait à la charge en demandant à la plus haute autorité judiciaire du pays, la Cour Suprême de « casser » la décision de la Cour D’appel. Des avocats du ministère américain de la Justice aveint donc envoyé une pétition à la Cour suprême arguant que la fonction de blocage était inhérente même aux les fonctionnalités du compte. Et qu’en outre, empêcher des comptes tiers d’interagir avec soi, relevait d’une action purement personnelle, indépendante de sa fonction présidentielle et sans lien aucun, avec un droit ou un privilège induit par l’État.

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