L’innovation n’a-t-elle donc plus de limites ? Alors qu’Elon Musk et sa société SpaceX ont frappé très fort en dévoilant leur Dragon, la Russie a décidé de réagir. Perdant son monopole, Moscou a donc décidé de réagir. Aujourd’hui, l’agence spatiale russe Roskosmos a confirmé vouloir créer une fusée fonctionnant au méthane, réutilisable 100 fois environ.
L’actuelle fusée Soyouz-2, qui commence à se faire vieille et qui présente un retard technologique clair face au Dragon SpaceX, sera remplacée dans les mois, années à venir, par une fusée fonctionnant au méthane. Cette annonce, c’est Dmitri Rogozine, patron de l’agence Roskosmos qui l’a effectué à l’occasion d’un entretien accordé à Ria Novosti, affichant donc ses ambitions en matière de conquête spatiale.
La Russie souhaite répondre à SpaceX
Sentant le vent tourner, la Russie souhaite donc vite réagir et proposer une alternative plus que crédible aux travaux de SpaceX. En effet, la société d’Elon Musk a réussi à confectionner une fusée partiellement réutilisable, réduisant par la même occasion, les coûts de la recherche spatiale. De quoi bousculer Dmitri Rogozine, qui a assuré que ses ingénieurs souhaitaient surpasser ceux de SpaceX, moquant au passage l’amerrissage du Crew Dragon, qu’il a qualifié de grossier.
Une ambition un peu trop démesurée ?
Si l’entrepreneur sud-africain souhaite se rendre sur Mars et même coloniser la Lune, la Russie elle, envisage de se rendre du côté de Vénus. Aux yeux de Rogozine, cette planète présente l’avantage d’avoir une atmosphère ou l’effet de serre est considérable. Pour la science et l’avenir de la planète, il serait donc plus intéressant d’étudier cette planète que Mars. Son ambition elle, est similaire à cette de Musk, démesurée. Dans l’idée, le patron de Roskosmos espère ramener de nombreux échantillons sur Terre afin d’étudier celle qui se trouve, au minimum, à 42.5 millions de kilomètres de la Terre. Seul problème, la situation économique pourrait bloquer les ambitions spatiales de la société. En effet, l’exécutif russe envisage de couper le budget spatial de près de 700 millions d’euros.
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