Fatima Houda-Pepin, ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale au Québec était jusque-là, la déléguée générale du Québec à Dakar, la capitale sénégalaise. Le mandat de la diplomate québécoise a tourné court à cause d’un climat de travail compliqué avec les employés locaux. Suite à une minutieuse enquête menée par des hauts responsables de la diplomatie québécoise, Fatima Houda-Pepin fut débarquée de son poste de cheffe de délégation.
Mme Fatima Houda-Pepin a dû s’expliquer à plusieurs reprises sur les tensions qui existaient au sein de son service. Il faut dire que cette cadre du Parti Libéral québécois n’a pas su s’adapter à l’environnement de travail au Sénégal et dès le début de son mandat, quelque chose s’est cassée entre elle et ses collaborateurs. Il fut un moment où la diplomate a été totalement dépassé par la situation, elle a alors averti sa hiérarchie sur l’ambiance de travail délétère qui régnait au sein de son service.
Les tensions étaient trop fortes
Les travailleurs de la représentation québécoise à Dakar, fustigeaient fréquemment le style de Fátima Houda-Pepin. Ce qui a mis le feu aux poudres c’est lorsque la diplomate a imposé aux travailleurs locaux de parler uniquement le français et non le wolof, la langue nationale au sein du service. Plusieurs collaborateurs se sont offusqués face à cette injonction de mme Houda-Pepin, ce qui a entraîné une série de démissions, toute chose qui a considérablement fragilisé la position de la chef de délégation.
Suite à son licenciement, Fatima Houda-Pepin ne s’est pas encore exprimée. C’est ce vendredi 07 juillet, que le ministère en charge des relations internationales du Québec a annoncé le débarquement de la désormais ex-cheffe de délégation à Dakar. Le nom de son successeur sera connu dans les jours à venir.
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