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Interdiction de parler wolof: La déléguée du Quebec au Sénégal remplacée

Par Amos Traoré
il y a 5 mois
(Tout le monde en parle)
5 Commentaires
François Legault - premier ministre du québec

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Fatima Houda-Pepin, ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale au Québec était jusque-là, la déléguée générale du Québec à Dakar, la capitale sénégalaise. Le mandat de la diplomate québécoise a tourné court à cause d’un climat de travail compliqué avec les employés locaux. Suite à une minutieuse enquête menée par des hauts responsables de la diplomatie québécoise, Fatima Houda-Pepin fut débarquée de son poste de cheffe de délégation.

Mme Fatima Houda-Pepin a dû s’expliquer à plusieurs reprises sur les tensions qui existaient au sein de son service. Il faut dire que cette cadre du Parti Libéral québécois n’a pas su s’adapter à l’environnement de travail au Sénégal et dès le début de son mandat, quelque chose s’est cassée entre elle et ses collaborateurs. Il fut un moment où la diplomate a été totalement dépassé par la situation, elle a alors averti sa hiérarchie sur l’ambiance de travail délétère qui régnait au sein de son service.

Les tensions étaient trop fortes

Les travailleurs de la représentation québécoise à Dakar, fustigeaient fréquemment le style de Fátima Houda-Pepin. Ce qui a mis le feu aux poudres c’est lorsque la diplomate a imposé aux travailleurs locaux de parler uniquement le français et non le wolof, la langue nationale au sein du service. Plusieurs collaborateurs se sont offusqués face à cette injonction de mme Houda-Pepin, ce qui a entraîné une série de démissions, toute chose qui a considérablement fragilisé la position de la chef de délégation.

Suite à son licenciement, Fatima Houda-Pepin ne s’est pas encore exprimée. C’est ce vendredi 07 juillet, que le ministère en charge des relations internationales du Québec a annoncé le débarquement de la désormais ex-cheffe de délégation à Dakar. Le nom de son successeur sera connu dans les jours à venir.

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Commentaires 5

  1. The Atlantean dit :
    10 août 2020 à 17:34

    Un pur prétexte pour se débarrasser d’une diplomate qui ne partage pas les mêmes concepts politiques du parti au pouvoir. Mme Fatima-Houda Pépin est membre du parti Libéral du Québec alors que le Premier Legault est le chef du parti CAQ, ou Coalition Action Québec. N’exiger que le français soit parlé dans un milieu de travail dans un pays où la langue vernaculaire est parlée à 90% a un caractère colonial qui n’a pas de sense.

    Répondre
  2. magbedo dit :
    10 août 2020 à 12:36

    Les langues nationales doivent passer avant tout. Il faut que les populations africaines prennent leurs langues au sérieux. Il y a des familles dans les quelles on ne parle que le français. C’est grave.

    Répondre
  3. Jean-Pierre LAROCHE dit :
    9 août 2020 à 21:06

    Aujourd’hui un tiers seulement des Sénégalais sont francophones. Par contre 90% de la population parle Wolof même si l’ethnie wolof ne représente que 40 % dans le pays.
    Vouloir interdire de parler wolof à du personnel est une aberration…

    Répondre
  4. Jean-Pierre LAROCHE dit :
    9 août 2020 à 21:04

    Aujourd’hui un tiers seulement des Sénégalais sont francophones. Par contre 90% des sénégalais parlent le Wolof alors que l’ethnie wolof ne représente que 40 % de la population. Interdire à du personnel de parler wolof n’est pas concevable…

    Répondre
  5. VIVE LA REPUBLIQUE! dit :
    8 août 2020 à 21:21

    C’est quoi la langue officielle au Sénégal? On ne peut se permettre de parler toutes la langue maternelle au service tant qu’elle n’est reconne comme une langue officielle. La qui a fait décharger la diplomate doit être ailleurs.

    Répondre

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