Les USA confisquent des pétroliers iraniens qui se dirigeaient vers le Venezuela

Le Venezuela gros producteur de pétrole, a son économie, fortement tributaire, de cette ressource naturelle. Mais avec plusieurs années de récession économique, et de récents troubles socio-politiques,  la production du pays en pétrole est tombée à environ un quart de sa capacité de 2008. Le régime de Nicolas Maduro avait donc dû se tourner vers les nations, qui ne craignaient de se mettre à mal avec les USA, comme l’Iran, pour réguler ses besoins internes en hydrocarbures. Mais Washington attentif, n’hésitait pas dès que l’occasion lui était donnée d’arraisonner les pétroliers qui tentaient de contourner le blocus imposé par les USA pour emmener Maduro à la reddition.

La cargaison de quatre navires saisie…

Ce jeudi, émergeait dans la presse américaine, que les USA avaient saisi la cargaison de quatre navires prétendument chargés d’essence iranienne à destination du Venezuela. Les navires «Bella», «Bering», «Pandi» et «Luna», auraient été arraisonnés en raison de leur lien avec le corps militaire iranien des Gardiens de la révolution, considéré comme un groupe terroriste par Washington. Et la cargaison des navires, plusieurs milliers de barils de pétrole, saisie sur ordonnance du ministère de la Justice des États-Unis.

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Une saisie qui entrait donc dans le cadre de l’intensification de la pression économique sur deux pays lourdement sanctionnés par les USA. Selon les autorités américaines, les quatre navires transportaient au Venezuela plus d’un million de barils d’essence. Mais les pétroliers n’étaient jamais arrivés dans le pays sud-américain. Selon la presse, aucune force militaire n’avait été utilisée dans les saisies, les autorités américaines s’étant contentées de menacer les propriétaires de navires, les assureurs et les capitaines de terribles sanctions commerciales, pour les forcer à remettre leur cargaison. Et aucunes indications n’avaient été données sur l’emplacement exacte où ces pétroliers étaient retenus.

Mais pour les autorités iraniennes, il ne faisait aucun doute que cette saisie était imaginaire. Puisque selon L’ambassadeur iranien au Venezuela, Hojat Soltani, rien ne pouvait permettre aux autorités américaines  de relier ces navires à la République islamique ; ni les propriétaires, ni les pavillons. Pour Hojat Soltani, cette annonce n’était qu’un autre « mensonge » à mettre au compte de la « guerre psychologique » et médiatique que Washington livrait à Téhéran depuis peu.

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