Depuis plusieurs jours, de nombreuses voix s’élèvent afin de critiquer le gouvernement russe. Pour beaucoup d’experts, le Kremlin serait responsable de l’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny, actuellement hospitalisé en Allemagne. Du côté de Moscou, on réfute toutefois ces accusations.
Pour le pouvoir en place, personne ne peut affirmer que Navalny a bel et bien été empoisonné tant que la substance responsable n’ait pas été identifiée. Pour Dmitri Peskov, porte-parole du président Poutine, les accusations formulées sont hâtives et ne riment à rien. Ce dernier va même jusqu’à se demander comment il est possible d’évoquer la thèse de l’empoisonnement, si aucun poison n’a encore été trouvé.
Moscou persiste et signe
À ce stade, les professionnels allemands affirment que l’opposant a bel et bien été empoisonné par une substance inhibant la cholinestérase. Impossible toutefois de savoir laquelle. Un constat qui tranche toutefois avec celui des médecins russes, qui affirmaient ne disposer d’aucune information au sujet d’un possible empoisonnement. Les proches de Navalny les ont alors accusés de vouloir cacher la vérité.
Aucune enquête, mais des envies de vérité
En Russie, aucune enquête n’a été ouverte au sujet et ce, malgré les demandes répétées de l’Occident. Berlin, Paris, Washington ou encore Londres et l’OTAN espèrent ainsi que la Russie les entende. Si rien n’a évolué, Dmitri Peskov a confirmé que la Russie comme le reste du monde avait un intérêt à ce que la vérité soit connue de tous.
Laisser un commentaire