Introduite en bourse il y a dix ans, la société Tesla, dirigée par Elon Musk, a vécu un mardi noir, perdant 156 milliards de dollars par rapport à son pic fin août. La faute à un refus des autorités à faire entrer la firme dans l’indice S&P 500, l’indice de référence à Wall Street. Résultat, une baisse de 21%, à 330.21 dollars.
En 2010, l’action a débuté à moins de 5 dollars. Aujourd’hui, elle en vaut plus de 330, mais que la journée de mardi fut compliquée pour Tesla, qui était pourtant sur de très bons résultats. En effet, portée par d’excellents exercices, et ce, malgré les effets de la crise liée au covid-19, la société américaine a battu de nombreux records, établissant son pic à la fin du mois d’août, lorsque l’action toucha les 498.32 dollars.
Tesla perd 21% de capitalisation en une seule journée
Pour l’occasion, le constructeur était devenu le plus important, devant General Motors, Ford ou encore Chrysler, réunis. Malheureusement, la bourde de New York marque le pas et l’ensemble des valeurs technologiques a pris un coup. Le refuse d’intégrer le S&P 500 a été un coup dur mais l’ensemble du marché semble être sur le qui-vive. En effet, Baillie Gifford, principal actionnaire externe à l’entreprise a confirmé qu’il allait réduire sa participation, de 6 à 4.25%.
La concurrence est rude
De même, la concurrence s’étoffe et GM a confirmé vouloir travailler avec Nikola. Une participation au sein de l’entreprise créant camions électriques et à hydrogène, qui a permis au titre concerné, de s’envoler de 41%. Aujourd’hui, Tesla fait donc face à une série de soubresauts même si la suite ne s’annonce pas aussi sombre, une participation au S&P 500 étant, à terme, toujours envisagée.
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