Espionnage militaire : Moscou dénonce des accusations sans fondement

La Bulgarie, pays situé dans les Balkans au sud-est de l’Europe, a été durant l’ère soviétique un allié sur lequel, Moscou pouvait compter. Mais ce mercredi, le ministère des affaires étrangères de ce pays membre de l’UE annonçait vouloir expulser de son sol, deux diplomates russes. Ces diplomates selon les autorités bulgares en charge du dossier, se seraient rendus coupables d’espionnage. Ou plutôt, coupable d’avoir sollicité des informations classées ‘’secrets d’états’’ à transmettre aux services de renseignements militaires. Ce jeudi, Moscou dénonçait une expulsion « sans fondements ».

Des tensions en perspectives

C’est sur la base des conclusions d’enquête du procureur de la république bulgare que la décision d’expulsion des diplomates russes a été arrêtée. Les autorités bulgares ont donc donné trois jours aux diplomates pour mettre de l’ordre dans leurs affaires et retourner à Moscow. À Moscou, justement les réactions ne se sont pas faits attendre, et les autorités russes avaient tôt fait, par le biais du ministre russe des Affaires Etrangères, de qualifier la décision bulgare d’ « absurde » et les accusations de « sans fondements ».

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Une situation récurrente. En 2019 déjà, Sofia avait déjà demandé le départ d’un diplomate russe, toujours au motif d’espionnage et Moscou avait lui aussi dans la foulée, renvoyé chez lui un diplomate bulgare. Une scène qui avait de grandes chances de se reproduire. La Bulgarie, ancienne alliée du Pacte de Varsovie, a gardé des relations somme toutes conviviale avec Moscou. Mais ce pays d’Europe de l’est avait choisi de diversifier ses partenaires et intégrait en plus de l’OTAN en 2004,  l’Union Européenne en 2007.

Depuis, bien qu’elle ait conservé des liens culturels et historiques étroits avec la Russie, qui reste son principal fournisseur d’énergie, les relations entre Sofia et Moscou se refroidissaient à mesure que ces affaires d’espionnage et de diplomatie se faisaient récurrentes. Outre la vigoureuse dénonciation de l’expulsion des diplomates, les autorités russes n’avaient pas encore fait savoir les mesures de rétorsion qu’elles comptaient appliquées.

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