L’affaire Navalny continue de faire les choux gras de la presse internationale. Selon l’Allemagne, pays dans lequel il est hospitalisé, l’opposant russe a été exposé au Novitchok, une substance chimique utilisée en Russie. Depuis, les européens ont accentué la pression sur Moscou. Le 14 septembre dernier le président français Emmanuel Macron a échangé avec son homologue russe Vladimir Poutine à propos de cette affaire. Un article publié récemment dans le Journal Le Monde portait sur la conversation entre les deux hommes d’Etat. Selon le quotidien, M Poutine aurait suggéré qu’on s’intéresse à d’autres versions de l’affaire Navalny comme la piste qui conduit à un créateur du Novitchok se trouvant en Lettonie. Pour le porte-parole de la présidence russe, les informations publiées par le quotidien sont « inexactes ».
« Le journal n’est pas tout à fait exact dans les formulations. Et en toute honnêteté, cela pourrait difficilement être exact, sinon cela signifierait que nos partenaires français ont délibérément partagé avec les médias l’enregistrement de la conversation entre les deux Présidents, ce qui n’est pas tout à fait conforme à la pratique diplomatique » a déclaré Dmitri Peskov. Il dit être convaincu que la France ne peut pas leur jouer ce tour. De toutes les façons, « nous ne voulons même pas y croire » a laissé entendre le porte parole du Kremlin.
Un dialogue « constructif, efficace et pertinent » entre Macron et Poutine
Il fera par ailleurs savoir que son pays n’acceptera pas que le président français accuse M Poutine ou la Russie dans l’affaire Navalny. « Dans le même temps, nous ne voyons aucune accusation directe et nous n’aimerions pas en voir » a-t-il poursuivi. L’homme louera pas la suite le dialogue constructif, efficace et pertinent entre Poutine et Macron bien que les deux présidents soient souvent en désaccord. Ce qui pour lui est tout à fait normal parce que chacun défend les intérêts de son pays.
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