Le gouvernement américain tape du poing sur la table. En effet, l’exécutif américain, par la voie de William Barr, ministre de la Justice, a décidé de pointer du doigt les villes de New York, de Portland en Oregon et de Seattle à Washington, qu’il n’a pas hésité à qualifier d’anarchistes. De quoi accentuer les tensions entre les citoyens, les représentants de ces municipalités et le pouvoir en place.
Dans les faits, Barr a surtout accusé les villes citées, d’entraver l’action des forces de l’ordre et donc, de favoriser le développement de situation anarchique au cours desquelles les citoyens américains sont mis en danger. Pour rappel, les trois villes ont tout simplement refusé la proposition du gouvernement, d’envoyer sur place des unités de l’armée. Le président américain lui, souhaitait absolument déployer l’armée dans les villes les plus à risques.
Portland, Seattle et New York, trois villes pointées du doigt
Portland et Seattle enfin, ont également été pointées du doigt pour s’être laissées déborder sans avoir été en mesure de réagir. L’exécutif a ainsi fustigé la mise en place d’une zone autonome dans le quartier du centre-ville. Une zone désertée par la police avant qu’elle ne vienne en reprendre le contrôle, au mois de juillet dernier. Du côté de Portland, c’est le chaos ambiant qui a été dénoncé. Dégradations, vandalismes et violences ont ainsi émaillé de nombreuses manifestations.
Une baisse des subventions à prévoir ?
Résultat, l’administration envisage de réduire la part de fonds publics alloués à ces trois villes. D’autres municipalités pourraient être visées par cette mesure même si à ce jour, aucune n’a été citée. Une décision qualifiée de contraire à la constitution par les maires et les élus de ces trois grandes villes américaines, pour qui le président est simplement en train de rejeter la faute de ses erreurs sur d’autres personnes. Toutefois, les fonds alloués aux villes sont régis par le Congrès et non pas par l’administration. Il n’y a donc que peu de chances que les projets de l’administration aboutissent, la chambre basse étant contrôlée par les démocrates.
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