Police en France : un livre révèle des coulisses sombres du métier

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Journaliste de profession et auteur du livre ‘’Flic’’, Valentin Gendrot a réussi à infiltrer l’univers policier, 24 mois durant afin d’en sortir des éléments qui sont très peu connu de tous. Que ce soient les difficultés où les dérapages observés dans la corporation, Valentin Gendrot a sorti des éléments dans son ouvrage qui ont conduit à l’ouverture d’enquêtes par le paquet de Paris, dont certains pourraient avoir la connotation pénale.

 « J’aborde dans mon livre « Flic » les grands tabous de la police qui sont les violences policières et le mal-être policier. C’est représentatif parce que je dépeins un univers qui est violent et anxiogène. (…) C’est des conditions de travail dégradées, pas de moyens, des effectifs par forcément suffisants…De l’autre côté, les victimes des violences policières racontent aussi les abus d’une minorité de policiers, » a indiqué l’auteur concernant son ouvrage.

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Il est lui-même accusé

Lui-même par ailleurs, a été accusé par les internautes, une fois la publication du livre faite, d’avoir couvert des bavures qui sont racontées dans le livre. Mais il s’est défendu expliquant avoir pris le parti du journaliste. « J’ai fait un choix qui est celui d’un journaliste qui a accès à toute une bavure policière, qui peut tout raconter, qui peut même raconter comment des policiers peuvent se protéger pour échapper à la sanction puisque ce qui a été fait ce jour-là est quelque chose de très grave », s’est-il expliqué.

‘’Flic’’ a également abordé la question du racisme qui date de plusieurs années et qui a refait surface et avec force après la mort du noir américain George Floyd aux USA. Des quatre coins du monde, les populations ont manifesté contre le racisme, surtout avec le mouvement Black Lives Matter né aux USA et qui a également fait écho en France. Pour Valentin Gendrot, avec exemple à l’appui, parmi ces anciens collègues de circonstance, figurent des gens qui ont des préjugés racistes.

Le racisme

« Un jour on fait un contrôle routier, on regarde des voitures passer et on décide de contrôler des voitures et pas d’autres. A un moment un policier dit, en voyant deux hommes noirs passer, « contrôlons cette voiture, il y a deux bâtards à l’intérieur ». Evidemment ces deux jeunes hommes noirs ont été contrôlés et sont repartis parce qu’ils étaient en règle. Ils n’ont été contrôlés que parce qu’ils étaient noir (…) Si les deux personnes avaient été deux jeunes hommes blancs, il est très probable qu’ils n’auraient pas été contrôlés, » a-t-il témoigné.

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