Invitée sur France24 à s’exprimer sur les élections en Côte d’Ivoire, l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo a livré sans détour son opinion sur la situation sociopolitique du pays. Elle a avant tout tenu à remercier le président ivoirien pour l’amnistie qui lui a permis de recouvrer sa liberté.
Même si elle lui en est reconnaissante, Mme Gbagbo affirme avec fermeté qu’Alassane Ouattara met le pays en difficulté, « et ça je ne suis pas d’accord avec ça » dira-t-elle. Quant à l’argument avancé par le chef de l’état sur l’obligation qu’il avait de se présenter suite au décès de son poulain Amadou Gon Coulibaly, Simone Gbagbo sera d’un avis très clair : « c’est son problème, pas le mien. Moi ce que je demande c’est que les lois de la nation soit respectées. Le RHDP est un parti qui regorge de cadres, il peut trouver un autre candidat. Il met en danger l’état de droit mais il piétine la constitution il a des réactions qui sont très brutales, ça se sont des choses qui ne sont pas tolérables. »
Le régime Ouattara, une dictature selon elle
« La constitution ne lui donne pas le droit de se représenter.. lui-même l’a dit…C’est une candidature anticonstitutionnelle » a-t-elle précisé avant ce point. Critiquant les rejets des décisions de la CHDP, elle affirme que le report des élections s’impose en Côte d’Ivoire. « Nous voulons une CEI nouvelle, nous voulons que la candidature de M. Ouattara soit retirée, nous voulons que la liste électorale soit auditée, nous voulons que les prisonniers politiques soient libérés. » Pour elle, le régime de Ouattara est une dictature : « Je ne vois pas d’autres mots pour qualifier ce régime« . Quant à son mari, Laurent Gbagbo, elle affirme qu’il veut rentrer en Côte d’Ivoire, c’est son voeux.
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