La tension entre la Turquie et la Grèce continue d’occuper l’actualité internationale. Ce dimanche, la présidence turque a rapporté la demande qu’a faite Recep Tayyip Erdogan au président du Conseil européen Charles Michel lors d’un échange téléphonique qui a eu lieu entre les deux hommes. L’homme fort d’Ankara demandait notamment à l’officiel européen de ne pas prendre parti dans le conflit relatif aux gisements d’hydrocarbures en Méditerranée orientale.
Une invitation à l’impartialité
A en croire la présidence turque, le président turc Recep Tayyip Erdogan «a invité les institutions et les Etats membres de l’UE à rester équitables, impartiaux et objectifs et à agir de façon responsables sur les problématiques régionales, en particulier en Méditerranée orientale». Ces propos interviennent suite aux déclarations et initiatives de certains membres et responsables de l’Union Européenne. En effet, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell avait évoqué la possibilité que la Turquie soit sanctionnée.
La Turquie pourrait être sanctionnée
La France quant à elle a clairement affiché sa position dans ce conflit et déployé des navires de guerre et des avions de combats dans la région pour soutenir la Grèce. Le président du Conseil européen Charles Michel a pour sa part indiqué que la question de la Turquie sera mieux débattue lors du sommet fin septembre.
Lors de l’entretien téléphonique, il confiait notamment au président turc Recep Tayyip Erdogan que «toutes les mesures – la carotte et le bâton – seront envisagées». La veille, l’homme fort d’Ankara avait proféré des menaces à peine voilées à l’endroit de la Grèce. «Ils vont comprendre, soit par le langage de la politique et de la diplomatie, soit sur le terrain via d’amères expériences», avait-il lancé lors d’une allocution télévisée.
Laisser un commentaire