Tension entre la Turquie et la Grèce : des signes d’apaisement

Les querelles en Méditerranée orientale sur les ressources potentiellement importantes de la région en hydrocarbures, pourraient s’engager dans une voie de garage. La Turquie d’un côté, la Grèce et la France de l’autre sous un arbitrage de l’Union européenne et de l’OTAN, se livrent depuis plusieurs semaines, à une partie serrée de poker politique dont l’enjeu est l’exploitation légitime des réserves de gaz naturelles de cette partie des océans.

Mais ce mardi, après une montée de  puissance des tensions qui avaient fait craindre une escalade incontrôlée ; et avec une offensive diplomatique de l’OTAN, de l’UE et de la chancellerie allemande ; les différentes parties étaient tombées d’accord sur la tenue de pourparlers. Ankara, par un communiqué de la présidence, a tenu ce 22 septembre à annoncer que les parties en crise étaient disposées à « exploiter tous les canaux  de dialogue » disponibles.

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Une avancée notable…

Il y a un peu plus d’un mois pourtant, rien ne pouvait présager d’une telle avancée dans la résolution de la crise. La Turquie a envoyé un navire de recherche sismique dans une zone contestée pour l’exploration énergétique à la suite d’un accord maritime entre la Grèce et l’Égypte, affirmant que le « deal » conclu entre les deux pays empiétait sur ses prérogatives. La Grèce s’était plainte, la France avait, en Méditerranée orientale, déployé frégates et avions de combats ; avec la possibilité de pouvoir participer avec l’Italie, la Grèce et l’administration chypriote grecque à trois jours d’exercices militaires aériens et maritimes.

Et bien entendu pour donner bonne mesure, la Turquie décidait elle aussi d’y conduire les patrouilleurs rapides de sa marine et les hélicoptères d’attaque de l’armée turque y poursuivre leur entrainement conjoint. Mais ces épisodes pourraient se voir reléguer aux calendres grecques ; à mesure que se mettaient en place, selon le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, les « pourparlers techniques (…) pour mettre en place des mécanismes de non conflits militaires afin de réduire le risque d’incidents et d’accidents en Méditerranée orientale ».

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