En France, un doctorant en anthropologie a écopé de deux ans de prison avec sursis. Le verdict prononcé par la cour d’assises spéciale de Paris reconnaît ce jeune homme de 26 ans coupable d’association de malfaiteurs terroriste. En effet, il avait créé au second semestre de 2016 un groupe sur la messagerie cryptée Télégram, dans le cadre de ses recherches. L’ étudiant atteint de « troubles bipolaires » voulait « mener une ethnographie de l’’Etat islamique et de l’islam radical ».
Dans ce groupe se trouvaient « des individus plus dangereux les uns que les autres » selon l’avocat général de la Cour d’assises spéciale de Paris. Rachid Kassim, le djihadiste présenté comme le recruteur de Daesh en France était dans ce groupe qui a même servi ses intérêts. En effet, des messages audio et des vidéos de Rachid Kassim y ont été diffusés. Ils appelaient les « frères » de France à commettre des actes djihadistes dans le pays.
Il comparaissait libre devant la Cour d’assises spéciale de Paris
Le jeune homme originaire du Finistère ne s’était pas converti à l’Islam. Il n’avait pas de religion et son intention était de faire recherche sur l’Etat Islamique et l’islam radical en réalisant une « immersion » en plein coeur des réseaux criminels djihadistes. Seulement, il n’avait pas averti son université de ses travaux. L’avocat général l’assimilera à un « apprenti-sorcier » à la quête des frissons de l’aventure. Il était sous-contrôle judiciaire depuis 4 ans. N’ayant pas eu auparavant des démêlés avec la justice, il comparaissait libre devant la Cour d’assises spéciale de Paris.
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