Trois responsables syndicaux ont livré leur point de vue sur l’ardoise financière laissée par le régime de l’ancien Président Boni Yayi. Apollinaire Afféwé de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB), Paul Essè Iko, secrétaire général du syndicat des retraités du Bénin et Maxime Okoundé, porte-parole du front d’action des syndicats des trois ordres de l’enseignement approuvent tous, l’existence d’arriérés de salaires et de rappels avant le 06 avril 2016.
Pas de confusion, relativise Apollinaire Afféwé, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB). Les dettes existaient de fort belle manière et sur la question des 15 milliards annoncés pour les avancements, plusieurs de nos militants ont été satisfaits grâce au gouvernement Talon, fait-il savoir.
Même réaction émise par Paul Essè Iko, secrétaire général du syndicat des retraités du Bénin et Maxime Okoundé, porte-parole du front d’action des syndicats des trois ordres de l’enseignement qui confirment l’existence d’arriérés. « Lorsque Yayi Boni était à la tête de l’Etat béninois, nous avons fait beaucoup de grève, beaucoup de marches avant qu’il nous accorde l’indice 1.25. Il ne peut pas dire qu’il a tout payé », a regretté Paul Essè Iko.
Maxime Okoundé trouve utile les dettes héritées par le régime de Patrice Talon. « Il n’y a pas de régime qui ne laisse pas d’ardoise de gestion de carrière des travailleurs. Que le président Yayi Boni ait payé des dettes laissées par le régime du président Mathieu Kérékou, c’est tout à fait normal», a fait savoir le porte-parole du front d’action des syndicats des trois ordres de l’enseignement qui parle de polémique vaine et impertinente.
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