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USA : des agents secrets russes inculpés pour des cyberattaques dans le monde

Les cyberattaques sont monnaie courante depuis quelques années. Et pour cause, elles constituent un moyen simple et sans danger de voler des informations ou d’accéder à des informations top secret à des milliers de kilomètres. L’essor de l’informatisation des données a favorisé ces dernières années le phénomène des cyberattaques. Que ce soit du côté de l’occident ou des nations en voie de développement, plusieurs agents se sont spécialisés dans le domaine.

Aux USA, la justice a ainsi annoncé avoir inculpé plusieurs russes liés à des campagnes de cyberattaques un peu partout dans le monde y compris chez l’allié français, plus précisément dans le parti du président Emmanuel Macron. L’information a été rendue publique par le ministre adjoint de la justice John Demers : Des agents du renseignement militaire russe âgés de 27 à 35 ans « sont accusés d’avoir mené la série d’attaques informatiques la plus destructrice et perturbante jamais attribuée à un seul groupe… les accusés ont soutenu une opération de piratage et de fuites dans les jours précédant les élections françaises de 2017« .

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Ils sont également accusés d’avoir privé des milliers d’ukrainiens de chauffage en plein hiver en attaquant le parc informatique du réseau électrique en Ukraine et ont lancé une cyberattaque contre une centaine de personnalités françaises pour ne citer que ces cas-là. Mais leurs faits d’armes s’étendent dans le monde entier, de la Corée du sud au Canada.

Plusieurs réactions dont celle du Canada

Le Royaume-Uni a réagi dans la foulée accusant la Russie de poursuivre ces attaques. Le Canada a également réagi dénonçant la position russe : «Ces déclarations démontrent clairement qu’il existe un ensemble d’activités perturbatrices et un mépris continu pour l’ordre international et le droit international fondés sur des règles. Ce type d’activités est un exemple de la volonté du renseignement militaire russe, le GRU, de cibler les infrastructures critiques et les organisations internationales». Pour le moment, pas de réaction officielle de la Russie.

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