Le parti en cours de constitution Les Démocrates continue de recevoir de nouveaux membres. Ce mercredi 11 novembre 2020, le parti a accueilli l’adhésion de Iréné Agossa et de son parti Le Nationaliste. C’est par le biais d’une déclaration que l’ancien directeur de la SONACOP a annoncé qu’il rejoint le parti de l’opposition Les Démocrates. Il a rappelé qu’il a présidé la commission diagnostic om avec des camarades, ils ont posé la problématique et trouvé les fondements justificatifs pour créer notre parti politique « Les Démocrates ».
Donc, «je suis heureux de me retrouver en ces lieux, en compagnie de nombreux compagnons de lutte, des militantes et militants du Mouvement « Le Nationaliste » pour officialiser mon adhésion et celle de mes compagnons de lutte à cette grande famille politique que nous avons créée ensemble ». A l’en croire, son adhésion est la preuve de sa foi inébranlable en la victoire, la preuve de sa conviction sans faille à y parvenir et de son engagement profond à en être l’un des acteurs principaux. Car, «nous n’avons pas en face une organisation ordinaire pour prétendre la vaincre en restant dans la logique des processus ordinaires ». Il relève que le traitement d’un mal, quel qu’il soit, «nécessite avant tout une démarche méthodique à plusieurs étapes : qu’on l’identifie, qu’on le nomme et que l’on ait une connaissance parfaite de son origine, ses manifestations et son évolution ». Dans le cas actuel du Bénin, «le mal s’appelle, dans un langage populaire, l’argent, et dans un langage professionnel, les « lobbys » politico-financiers ».
Ils ont fait de l’argent un objet de vénération
Et selon lui, ces lobbies prédateurs insatiables de nos maigres ressources, ont structuré à dessein, l’appauvrissement du peuple. «Ils ont fait de l’argent un objet de vénération, le maître absolu de tout au détriment de la connaissance et du savoir ; et plus grave, au mépris des valeurs républicaines », a expliqué Iréné Agossa. Et face à ces agresseurs impitoyables, constitués en bandes organisées, «une mutation profonde de l’organisation de notre pays s’impose ».
«Il nous faut donc, à tout prix, rompre avec la prétendue « rupture » actuelle, symbole parfait de l’échec du consensus de 1990 et pur produit de la religion de l’argent », affirme l’ex-dg Sonacop. Le président Agossa fait remarquer que cette mutation sera basée sur «le rétablissement d’un Bénin fort et sacré, fondé sur notre culture et nos traditions, où vont régner la connaissance, le savoir, le respect de la parole donnée, la confiance et la fierté d’appartenir à une nation ».
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