Grève à l’UAC : Le recteur Maxime da Cruz explique les actions menées

Le recteur Maxime da Cruz. Photo : Présidence Bénin

Après la motion de grève du 18 novembre dernier et la sensibilisation des étudiants à respecter le mot d’ordre, la Fédération nationale des étudiants du Bénin (FNEB) et l’Union Nationale des scolaires et étudiants du Bénin (UNSEB) ont déclenché depuis hier mardi 24 novembre 2020 un mouvement de grève à l’université d’Abomey-Calavi (UAC). Une chose qui ne peut laisser indifférent le recteur Maxime da Cruz. Le recteur de l’UAC s’est exprimé sur le mouvement au micro de Frisson radio.  

Selon le recteur, les éléments soulevés par les étudiants dans leur motion de grève sont «des sujets qui sont sur le tapis depuis un moment et nous avons toujours, à travers la concertation, échangé avec les étudiants sur les solutions possibles ». Par exemple, par rapport ce que ces étudiants appellent les faux frais, le recteur indique que «ça figure dans les griefs qu’ils évoquent dans la motion de grève ». Pour lui, «le gros problème est lié aux frais de sortie pédagogique ». Il reconnait que dans l’arrêté rectoral 034, cette activité ne faisait l’objet d’aucun paiement. Malheureusement, «on s’est rendu compte que, et ils partagent ce point de vue, les sorties pédagogiques ont un coût ». Et «la question c’est de savoir qui a en charge ce coût-là ? ».

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La question des huits semestres

Le recteur Maxime da Cruz soutient que les responsables étudiants étaient d’accord sur la question de coût. Et «la discussion est allée dans le sens de comment faire que ces besoins soient satisfaits mais en même temps, il faut éviter de mettre à la charge des étudiants, il certain nombre de frais ». Il y a aussi dans la motion de grève, à la question des huit semestres. A en croire la première autorité de l’UAC, ce problème, «il faut le poser sous un autre angle ».

Il explique que les textes sur le LMD (licence-master-doctorat) qui sont appliqués déterminent que dans un cycle de licence, l’étudiant dispose au maximum de huit semestres. «Ce qui, selon lui, suppose qu’on lui permet de reprendre une année soit deux semestres ». Mais, «il y a malheureusement qui au terme de ces huit semestres n’ont pas pu valider toutes les unités d’enseignement ». Et pour le recteur Maxime da Cruz, «ce type de problème se règle à travers les délibérations ».    

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