Issu de la famille des bombacaceae, Adansonia digitata, communément appelé baobab en Afrique d’où il est originaire, est un imposant arbre de part sa haute stature, ses hauteur et taille élevées, sa longévité et l’explosion de ses bénéfices thérapeutiques. Le baobab est effectivement un arbre millénaire qui peut vivre jusqu’à 3000 ans. Il ne faudrait donc pas négliger les grandes utilités de sa présence. Rien que les fruits du baobab sont réputés pour avoir un taux de vitamine C plus élevé (2,5 fois plus) que dans une agrume comme l’orange ou le citron.
D’ailleurs, la pulpe de ses fruits est utilisée depuis des siècles comme fébrifuge, anti-diarrhée, anti-dysenterie, etc. Tout s’utilise sur le baobab : pulpe, graines, coque de chaque fruit, écorces, racines jusqu’à la sève de l’arbre. Les anciens se servent également de ses feuilles dans la gastronomie et pour aider à guérir des maux mais une attention particulière se porte sur ses graines dans les boules de fruits. Il n’est donc pas étonnant que le baobab soit l’un des arbres sacrés d’Afrique et de Madagascar. (Acheter de l’huile de baobab ici)
Les graines du baobab : un trésor nutritionnel puissant
On compte environ une trentaine de graines par fruit. Elle représente près de 40% de la composition du fruit en dehors de la pulpe et des fibres qui sont exploités en gastronomie et thérapie. C’est donc à partir de ses fruits riche en antioxydants (deux fois plus que dans la baie de goji) que l’on retire les graines (Cissé et al., 2008). Ces graines de baobab sont riches naturellement en beta-sitostérol ; en oligo-éléments ; en plusieurs acides gras dont : l’acide palmitique, oléique, linoléique ; en phytostérols ; en protéines ; en phosphore ; même en vitamines B1 et B2. L’huile de baobab sacrée ainsi extraite de ces graines contient alors un élixir de principes biologiques puissants qui valent leur pesant d’or. En effet, l’extraction peut être fastidieuse ce qui se reflète sur les coûts aux consommateurs dans le monde entier car la production d’un litre d’huile de baobab, requiert près de 50 kg de graines. Mais ne vous inquiétez pas, en une saison, le baobab peut produire jusqu’à 200 kg de fruits.
Vertus cosmétiques sur les peaux à la fois sèches et grasses
L’huile de baobab possède une grande vitesse de pénétration qui convient très bien aux peaux sensibles, sèches, voire très sèches, mêmes irritées ou agressées ou fendillées tout comme les lèvres. Elle possède des vertus émollientes et adoucissantes qui lui accorde une place de choix auprès des femmes africaines qui sont nombreuses à avoir des peaux grasses. L’huile de baobab occupe aussi une place de choix dans les rayons de soins de massage du corps entier et reste prisée aussi pour aider à traiter les vergetures ou réduire leur apparence. Elle contribue aussi à améliorer l’élasticité de la peau (Cissé et al., 2008).
Cette huile est aussi régénératrice (maintien des membranes cellulaires) et anti- inflammatoire ce qui la rend efficace dans les cas de brûlures ou allergies dermatologiques. Particulièrement les communautés préfèrent hacher les graines pour en obtenir une pâte qu’elles répandent sur la partie affectée. Vous n’êtes pas sans savoir qu’en Afrique les enseignements depuis des générations et des siècles ont toujours intégré l’alimentation et traitement alors les organes du baobab comme sont huile sont utilisés en cuisine. Le baobab est alors considéré comme un « alicament » important et indétrônable. Les femmes africaines utilisent aussi l’huile de baobab à des fins gastronomiques et enduisent même leurs cheveux (secs, cassants, fourchus, et agressés par les aléas climatiques) pour des soins capillaire appropriés.
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