Accusée par Donald Trump de siphonner les données des utilisateurs américains pour le compte du Pékin, la plateforme chinoise de partage des vidéos dépose un recours juridique contre l’Amérique. Demandant en plus un délai de 30 jours, elle informe de n’avoir reçu jusque-là, aucune réponse favorable sur ses propositions faites au Président.
Mardi dernier, Tiktok a fait recours à un tribunal de Washington pour se défendre contre une décision mise en place par le gouvernement Trump et qui prend effet dès demain. Les responsables expliquent de faire face sans cesse à de nouvelles requêtes et disent n’avoir aucune visibilité sur la possibilité que leurs propositions de solutions soient acceptées. Le groupe a donc requis un délai de 30 jours tel que notifié par le decret du 14 août pour empêcher le président américain d’interdire l’application du groupe chinois ByteDance aux Etats-Unis.
En effet, ce dernier a déjà signé deux décrets contre Tiktok ces derniers mois. Ainsi, celui du 14 août contraint ByteDance à liquider les activités américaines de Tik Tok en 90 jours pour mieux sécuriser les Etats-Unis.
Suite à des négociations faites avec plusieurs entreprises, ByteDance et Tik Tok proposent de donner jour à une nouvelle société impliquant le groupe informatique Oracle en tant que partenaire technologique aux Etats-Unis et la grande société de distribution Walmart en tant qu’un associé commercial.
L’administration américaine semblait accepter cette alternative, mais l’application chinoise attend toujours le Oui définitif. Elle signale de ne pas avoir reçu un délai supplémentaire de la part du CFIUS, l’agence chargée de s’assurer que les investissements étrangers ne présentent pas de risque pour la sécurité nationale.
Jeudi dernier, Tik Tok informe n’avoir reçu aucune réponse rassurante sur son projet concret de protection des données personnelles et de la sécurité. Ceci, bien qu’il ait fourni des solutions détaillées pour finaliser l’accord depuis près de deux mois que Trump a validé sa proposition.
C’est la raison pour laquelle à deux jours du délai de rigueur, cette plateforme qui compte 100 millions de fans aux Etats-Unis, informe de ne pas avoir eu d’autres choix que de déposer une requête juridique pour défendre ses droits et ceux de ses 1500 employés.
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