Ces derniers temps, dans la commune de Valence en France, les actes de délinquances se sont « intensifiés ». « Du 17 octobre au 2 novembre, toutes les nuits, il y a eu des phénomènes de violences urbaines. Des jets de projectiles sur les bus, des pompiers caillassés. Trente jeunes environ ont tendu un guet-apens à la police et aux pompiers, en brûlant des poubelles. Ce qui est nouveau, ce sont les tirs de mortiers sur les policiers », a expliqué la direction départementale de Valence au quotidien français Le Figaro.
Face à cette recrudescence des actes de violence dans la commune, principalement à la Toussait, le maire a voulu prendre les taureaux par les cornes. Le conseil communal a voté ce lundi 14 décembre un arrêté qui vise les parents des auteurs de ces actes de délinquance. Le but de l’arrêt est de supprimer les aides municipales et sociales à l’endroit de ces familles. Une information que l’édile de la commune, Nicolas Daragon a confirmé ce mardi 15 décembre sur France Bleu.
« On va taper là où ça fait mal »
« J’en ai assez lorsqu’on parle de violences, qu’on s’intéresse plus aux auteurs, qu’aux victimes. On a tous un devoir d’éducation lorsqu’on a des enfants, » a-t-il déclaré. Les familles de ces jeunes délinquants sont également menacées de renvoi des logements sociaux. « Je ne supporte plus d’imaginer, que des enfants qui gâchent la vie de tous les habitants des quartiers, puissent bénéficier d’aides de la collectivité et que leurs parents puissent bénéficier d’aides, voire d’une aide majeure, comme le logement, » a fustigé Nicolas Daragon.
Pour ce dernier, ce sont des dizaines de milliers d’euros de la commune qui vont chaque fois en fumée quand ces jeunes délinquants passent à l’acte, et c’est pour cela qu’il veut responsabiliser leurs parents. « La responsabilité éducative, la responsabilité civile et pénale des parents sont inscrites dans la loi, » a-t-il rappelé. « On va taper là où ça fait mal », a ajouté le maire.
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