Selon certaines informations, cinq individus dont un agent municipal de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, ont été interpellées et mises en examen pour trafic de stupéfiants. Selon les autorités, ces derniers opéraient au cœur des puces de Saint-Ouen. Une information plus tard corroborée par le parquet de Bobigny.
Dans les faits, le gestionnaire du point de vente de drogues serait un individu âgé de 30 ans. Il officiait en tant qu’agent municipal pour la commune, et ce, depuis plusieurs années. Approvisionnement en matière première (drogues), bonne gestion des stocks et récolte de l’argent au quotidien faisaient partie de ses missions. Les autorités affirment en outre que les ventes s’effectuaient directement sur le toit de l’une des deux tours de la cité.
40.000 euros de bénéfices par jour
Les revendeurs généraient jusqu’à 40.000 euros de bénéfices par jour. Les « salaires » étaient également gérés par l’agent municipal, qui gérait également ses équipes de guetteurs et de revendeurs, allant jusqu’à sanctionner durement certains manquements. Il serait allé jusqu’à casser les mains de revendeurs se servant eux-mêmes dans les sacs de stupéfiants, à l’aide d’un marteau.
Un agent municipal, gestionnaire d’un trafic
Le propriétaire du point de vente, actuellement en fuite au Maroc, était alors mis au courant des avancées du business par ce même agent municipal. Il a été arrêté au même titre que trois autres personnes, âgées de 25 à 37 ans. 50.000 euros ont été découverts lors des saisies menées en perquisition alors que 46.000 ont été retrouvés sur le compte de l’agent municipal en charge de la gestion de cette petite « entreprise ». Une affaire qui démontre à quel point les autorités tentent de s’attaquer et contenir le développement de ce genre de commerce souterrain.
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