Neurotechnologies : un pays légifère pour que le cerveau de ses citoyens « ne soit pas hacké »

Au Chili, les autorités sont en train de prendre des dispositions pour protéger les données cérébrales des populations. Dans un contexte où, des progrès exponentiels des neurotechnologies sont enregistrés de plus en plus, des législations ont été proposées au Congrès. Il s’agit en réalité de deux propositions de loi dont l’objectif est de garantir les droits fondamentaux de la population devant l’expansion des neurotechnologies.

L’identité mentale dans la Constitution

Selon les précisions qui ont été apportées par le sénateur de centre gauche Guido Girardi, les dispositions seront inscrites dans la loi fondamentale du pays. « D’un côté, nous allons inclure le principe d’identité mentale dans la Constitution », a fait remarquer l’homme politique avant de poursuivre : « De l’autre, nous inscrirons dans la loi l’impossibilité de collecter les données cérébrales, de surveiller et modifier le fonctionnement du cerveau sans le consentement de la personne ».

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La loi permettra d’éviter les « dérives »

D’autres adeptes de la loi ont mis l’accent sur l’importance de cette option faite au Chili et qui fait de ce pays le pionnier en « neurodroits ». Selon les prévisions de Rafael Yuste, chercheur à l’université Columbia, à New York, et proche du sénateur Guido Girardi « dans cinq à dix ans, il sera possible de déchiffrer la pensée et bientôt de la manipuler ».  Aussi, selon lui est-il « d’éviter de possibles dérives de la part d’entreprises voire de certains États ».

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