La grâce présidentielle accordée par le président américain à certaines personnes proches de lui ne serait pas conforme au Droit international. L’information a été annoncée ce mercredi 30 décembre par un panel des Nations Unies. Il a été cité principalement plusieurs anciens entrepreneurs de Blackwater reconnus coupables du meurtre de plus d’une douzaine de civils à Bagdad.
Un affront pour la justice
Pour le groupe de travail de l’Organisation des Nations Unies, la décision du président américain est juste un affront à la justice internationale et une insulte en la mémoire des personnes tuées. « Le pardon des entrepreneurs de Blackwater est un affront à la justice et aux victimes du massacre de Nisour Square et à leurs familles », a fait savoir la présidente du groupe de travail des Nations Unies.
Plusieurs avis contraires…
« Ces grâces violent les obligations des États-Unis en vertu du droit international et, plus largement, portent atteinte au droit humanitaire et aux droits humains au niveau mondial », a poursuivi Jelena Aparac, la responsable du panel. Notons que ce n’est pas la première critique qui a été formulée contre la grâce présidentielle qui a été accordée par Trump. Le général David Petraeus et Ryan Crocker avaient déjà violemment critiqué cette décision du milliardaire républicain.
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