La date du 11 avril 2021 retenue par le gouvernement pour la tenue de l’élection présidentielle au Bénin a suscité la réaction du parti en cours de constitution, Les Démocrates. Dans un communiqué signé du vice-président de ce parti, Nourénou Atchadé, le parti indique qu’à cette date le président de la République Patrice Talon aurait déjà perdu toute légitimité et toute légalité. Pour cette formation politique, la fin du mandat de Talon est fixée au 5 avril selon la constitution de 1990 sur laquelle le chef de l’Etat a prêté serment.
En réponse, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Alain Orounla a fait remarquer que «c’est une date (le 11 avril 2021) qui n’a pas à faire l’unanimité dès lors qu’elle résulte de l’alignement des mandats consécutif au couplage des élections consécutif à l’instauration des élections générales et plus particulièrement du couplage de l’élection législative et de l’élection communale ». Pour lui, c’est la constitution révisée qui a fixé cette date et cela n’appelle aucune interprétation.
«De sorte que l’on ne peut, sans ignorer la réalité de cette constitution, se lancer dans une polémique que le gouvernement n’a pas voulu ». Alain Orounla précise que «le gouvernement n’a fixé aucune date, il n’a fait que rappeler le calendrier constitutionnel, le calendrier déterminé par la constitution et qui fixe au 11 avril le premier tour du scrutin présidentiel qui est l’élection majeure dans notre démocratie renforcée ».
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