,

Reprise du dialogue en Côte d’Ivoire : les exigences du parti de Ouattara

Au grand bonheur de la population ivoirienne, le gouvernement d’Hamed Bakayoko a relancé ce lundi 21 décembre 2020, le dialogue avec l’opposition et la société civile en vue de la décrispation du climat socio-politique.  Parmi les grands points qui vont meubler ce dialogue, figurent les législatives de 2021, le retour des exilés politiques et la libération des cadres de l’opposition qui sont incarcérés. Beaucoup d’entre ceux-ci ont été arrêtés et emprisonnés après la mise en place du Conseil national de transition (CNT) par l’opposition.

Invité sur la télévision nationale ivoirienne afin d’opiner sur l’ouverture du dialogue, le ministre ivoirien de l’agriculture et porte-parole du RHDP, Adjoumani Kobenan Kouassi, a estimé que l’opposition ne devrait pas exiger la libération des siens, mais devrait plutôt la négocier avec le pouvoir en place à la suite d’une discussion. « C’est quand on va à un dialogue qu’on négocie qu’on aboutit à ce résultat. Vous ne pouvez pas en faire un préalable. Si vous dites que le préalable pour aller à la discussion, c’est la libération, c’est que vous ne voulez pas cette libération. La preuve, je me rends bien compte que Bédié et le PDCI ne veulent pas qu’on libère Guikahué et les autres » a-t-il affirmé.

Publicité

« Il faut éviter de faire la défiance »

Pour le ministre qui a défié le Cardinal Kutwa depuis sa cathédrale, l’opposition défit le pouvoir en place, ce qui ne devra pas être le cas. Il les a invités par l’occasion à ramener la balle à terre. « Il faut éviter de faire la défiance parce que vous ne pouvez pas imposer un ordre de vie à un président de la République. L’opposition doit faire son mea-culpa », a exigé le ministre.

« Il ne faudrait pas aussi que l’opposition nous accule »

Régissant par rapport au retour de l’ancien chef d’Etat, Laurent Gbagbo qui a déjà obtenu ses deux passeports (ordinaire et diplomatique) le porte-parole du parti du président Alassane Ouattara, a indiqué que sa condamnation en Côte d’Ivoire est toujours en vigueur. Pour lui, le pouvoir en place n’a aucun ordre à recevoir des partisans de Gbagbo qui veulent lui imposer un calendrier. « D’abord, il faut saluer le président de la République pour cet acte. Il ne faudrait pas aussi que l’opposition nous accule. Si Laurent Gbagbo doit arriver, faudrait pas que les gens nous bousculent. Pour faire venir Laurent Gbagbo, il faut l’autorisation de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il faut qu’il remplisse les critères pour venir en Côte d’Ivoire » a rappelé le ministre.  

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité