Alors que des astronautes américains prévoient encore des missions sur d’autres planètes toujours pour voir si elles sont habitables, un physicien a évoqué la possibilité que l’homme survive ailleurs que sur la planète Mars visée par les scientifiques. Appartenant à l'Institut météorologique finlandais, le physicien et astrobiologiste Pekka Janhunen a indiqué que les humains pourraient habiter dans un futur proche la planète naine Cérès.
Situé entre Mars et Jupiter, Cérès (952 Km de diamètre) est le plus gros astéroïde du système solaire découvert en 1801 par Giuseppe Piazzi. Considérée autrefois comme stérile, la planète naine intéresse de plus en plus la communauté scientifique depuis le premier passage de la sonde américaine Dawn, en 2015. Grâce à la gravité artificielle de la planète, le scientifique a indiqué que les hommes pourraient un jour l’habiter.
Des engins spatiaux cylindrique
D’après les récentes recherches de Pekka Janhunen, Cérès serait un « monde océanique », avec de l’eau liquide et salée qui coule sous sa surface. Ce qui représenterait un atout important si la planète venait un de ces jours à être colonisée. Pour la coloniser, Janhunen a évoqué l’idée d’une méga-station composée de milliers d’engins spatiaux cylindrique. Ces engins seront reliés l’un avec l’autre par des formes de disque qui évolue en orbite autour de la planète.
Chacun de ces habitats cylindriques qui vont mesurer environ 10 km de long pour 1 km de rayon, doit effectuer chaque 66 secondes une rotation complète. Ces habitats auront la capacité d’accueillir chacun, plus de 50.000 personnes. Pour transférer les matières premières de la planète vers leurs habitats, les hommes pourront faire recours à des ascenseurs spatiaux.
Une idée possible sur le papier
En dehors des cylindres et de leur cadre de disque, l’astrobiologiste a également évoqué l’installation de deux énormes miroirs en verre inclinés à 45 degrés par rapport au disque. Ces miroirs seront inclinés de manière à refléter assez de lumière naturelle dans chaque habitat. Cette lumière servira à la culture des plantes, toutes intégrées dans un lit de sol de 1,5 mètre d’épaisseur. Si cette vie apparaît bien plausible sur le papier, elle est très loin d’être une réalité sur le plan technique. « Le niveau de difficulté pour exécuter ce projet est probablement similaire à celui pour parvenir à coloniser Mars, » a conclu Pekka Janhunen.
Ok, partez et liberez la terre pardon